Le ministre des Affaires étrangères porte un regard plutôt positif sur le déroulement et sur les projets de l'union pour la Méditerranée (UPM). Dans une déclaration à la presse, il s'est félicité de ce que pour une fois la « décision sera partagée » entre les pays de la rive sud et ceux de la rive nord. Tout en qualifiant les projets envisagés « d'ambitieux », le chef de la diplomatie algérienne estime, en outre, que le respect du principe de la « parité » est un gage de réussite de l'UPM. Pour autant, il confirme l'existence de points d'achoppement sur certains points, « notamment la question du Proche-Orient », qui faisait l'objet d'intenses tractations. Le ministre a précisé également que les questions en suspens au terme du sommet « seront à l'ordre du jour de la session Euromed prévue en novembre ». Interrogé par un confrère si la présence d'Ehud Olmert aux côtés des Arabes n'était pas en soi le signe d'une normalisation, Mourad Medelci a répondu simplement : « Je n'ai pas eu ce sentiment ! »