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Costume traditionnel masculin de Ouargla
Entre tradition et modernité
Publié dans El Watan le 16 - 12 - 2004

Certaines limites n'ont jamais été franchies si bien qu'à ce jour, l'homme ouargli peut être fier de porter un costume typique et riche en symboles lors de son mariage.
C'est tout l'art de l'habillement traditionnel à connotations arabe et berbère qui se dégage de ce costume ample constitué de plusieurs éléments. L'élément de base est le saroual arabe plissé (pantalon) caractérisé par son chemal (sorte de jambière) existant en trois sortes et qui définissent l'aspect final de la tenue d'apparat selon que l'on choisisse l'un ou l'autre. Le premier fait penser au pantalon moderne de nos jours. Son chemal n'est pas trop large mais assez pour le différencier de tout autre pantalon et qui est en fait le fameux saroual loubia. Le second, celui adopté de nos jours par le commun des Ouarglis, est le taqlidi. Il comporte un chemal presque réglé sur l'entrée du pied. Il sera plissé pour faire plus joli et classe. Le troisième est, quant à lui, appelé le targui. Son chemal n'est pas tout à fait bas comme le second mais coupé en trois pans pas trop serrés et assemblés après couture, il donne une fière allure. La note dominante en ce qui concerne la matière première est celle de l'utilisation des étoffes de haute qualité telle que le dormeil, le melf ou le drap anglais dans des couleurs unies mais très personnelles dont la gamme du clair va du blanc cassé, au crème, au gris clair. Dans la gamme foncée, il faut choisir entre le noir et le bleu nuit. La veste est, quant à elle, classique avec doublure et épaulettes ou seulement doublée avec de la batista, sorte d'étoffe légère mais peut être sans doublure ni épaulettes. Dans les rayons chemise, on retrouve la traditionnelle qui est la plus simple, coupée dans du tissu blanc de laine, de chanvre, de lin ou de coton. C'est la chemise d'avant l'avènement de la mercerie, simplement renforcée au cordon ou à la soie boutonnée avec des boules - selon le goût ou les moyens - en os, cornes, bois ou ivoire pour les plus nantis. Mais la tendance est actuellement à la chemise classique dernier cri de couleur blanche agrémentée d'un gilet avec de jolis boutons. La chaussure varie elle aussi selon que l'on veuille rester dans le traditionnel ou apporter une touche moderne à son costume. Essabat bettelssina, el Guerg ou bien errihia tels sont les noms de ballerines en cuir pour costume traditionnel à Ouargla. La ballerine est pleine et recouvre tout le pied et se porte au choix seule ou avec une telssina qui est au fait une sorte de bas très fins en cuir de qualité. Le tout donne un genre de bottes fines ingénieusement réalisées par des cordonniers spécialisés en une seule ou deux pièces. La couleur peut être blanche ou crème. Le costume étant maintenant prêt, c'est au tour de la pièce maîtresse qui n'est autre que la aâbaya ou la gandoura saharienne ample dont la couleur se marie à celle du trois pièces. Le bas et les poches de l'ensemble des éléments du costume que sont le pantalon, la veste, le gilet, la gandoura en plus du chèche et de la chéchia sont finement enjolivés d'ornements géométriques très stylisés. Le cordon qitane est utilisé pour ces broderies de couleurs blanche ou noire en général. L'essentiel est que les garnitures soient en harmonie avec les tissus de la aâbaya variant selon les saisons : laine, drap (melf) ou toile de lin. A l'extérieur, ce costume est complété par le port d'un burnous en lin, en drap ou en laine également rehaussé par une broderie spéciale, le tout est complété par une amama constituée d'une chéchia tenue d'un chèche moyen et d'un chèche plus grand qui donne la forme finale à la toque. A ne pas oublier la nechacha, éventail en saâf de palme ou en plumes et la chevalière en argent. Le costume traditionnel masculin est l'élément sine qua none des mariages de Ouargla. On peut bien sûr porter son trois pièces occidental mais il n'a jamais été vu de marié, sans « l'bass taqlidi » qui est tout simplement l'habit du jour de la ziara de Sidi Abdelkader, jour principal du mariage côté hommes à Ouargla. Il a évolué autant dans ses formes que dans sa décoration, sans perdre l'essentiel de son ancrage dans la tradition, une mutation adaptée à la vie contemporaine ou imposée par la mode, mais s'inspirant du modèle ancestral.

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