Selon des sources sures, une association juive a entamé des procédures judiciaires contre les autorités de la wilaya de Tlemcen afin que soient restitués les biens que les juifs avaient laissés en quittant l'Algérie après l'indépendance en 1962. Cette action en justice vient suite à la décision des autorités de la wilaya de Tlemcen et à leur tête le wali d'interdire le pèlerinage des juifs au cimetière Kebassa, où a été enterré le Rabbin Ephraïm Alan Kawa. Devenu lieu de pèlerinage pour la secte juive qui vivait dans la cité Kebassa et qu'ils n'ont pu visiter depuis 2005, essentiellement après l'agression contre Ghaza par l'armée juive. Après l'indépendance, les juifs quittent l'Algérie laissant derrière eux leurs maisons et leurs biens. Les riches avaient laissés de grandes maisons et des commerces alors que les pauvres juifs qui occupaient un quartier près du cimetière juif, ils exerçaient la cordonnerie et d'autres activités similaires. Après l'indépendance, les juifs de Tlemcen qui étaient obligés de quitter l'Algérie profitent de leurs visites sous couverts d'associations de pieds noirs dans les wilayas de Tlemcen et Sidi Belabès pour réclamer leurs biens et leurs dédommagements pour le préjudice causé selon eux. Selon un responsable de la commune de Tlemcen, les juifs, en quittant l'Algérie auraient laissés des biens composés de grandes maisons et locaux commerciaux qui occupent des lieux stratégiques pour la pratique du commerce dans les cités « Aghadir », « El Medres » mais la grande majorité sont situés dans la cité « Derb El Yahoud » objet de réclamation par les juifs de Tlemcen. Par ailleurs, les juifs de Nedrouma occupaient des habitations dans l'ancienne cité Nedrouma connu comme région « Eterbiaâ », où ils avaient exercé le commerce la bijouterie. Les agriculteurs juifs possédaient des fermes et de grandes terres agricoles dans les régions de « Remacha » ainsi que « Zenata » à l'instar de la ferme « Meritekh » du nom d'un juif, et la ferme « Bidane » et autres « Kioum ». Quant à la classe des pauvres, elle occupait des terres près de l'actuel cimetière juif dans la cité « Kebassa ». Ces derniers n'ont rien laissé mais réclament aujourd'hui un dédommagement pour avoir été chassé et le droit au pèlerinage au cimetière du Rabbin Ephraïm Alan Kawa chaque printemps.