- La majorité d'entre eux ont été exploités pour les opérations suicide - Des mineurs racontent comment ils ont subit des lavages de cerveaux pour servir le terrorisme. Les groupes terroristes en Algérie n'hésitaient pas, particulièrement ces dernières années, à user de méthodes diaboliques pour endoctriner d'innocents enfants, faute de pouvoir recruter les jeunes à cause des crimes dont fut connu le groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) sous le commandement de Abdelmalek Droukdal. Le recours des groupes terroristes au recrutement des enfants est devenu une nécessité pour eux afin de pouvoir mettre en œuvre leurs plans diaboliques. Un nombre impressionnant d'enfants ont rejoint El Qaïda qui n'a pas hésité à en faire des kamikazes durant ces dernières années. Les groupes de soutien activant pour le compte des « Katibates » et « Saryates » de l'organisation terroristes du GSPC durant les cinq dernières années, ont réussi à recruter des centaines de jeunes mineurs dans leurs rangs. Ces derniers se basaient sur l'expérience de leurs éléments qui étaient en contact permanent avec les jeunes de leurs quartiers, en leurs inculquant les idées et idéologies des éléments terroristes. Le lavage de cerveau dont parlent les experts psychologues et dont on parlé, dans la réalité, nombre de jeunes recrues qui ont fait des déclarations aux services de sécurité dès leurs premiers contact avec leurs recruteurs qui paraissaient comme des Imams, spécialistes en théologie. Kamel de Beraki (16 ans) : « J'ignore comment je suis devenu un serviteur des groupes terroristes » L'enfant Kamel de Beraki, lors de son procès, raconte comment il a été convaincu par un terroriste à accepter l'idée de travailler pour le compte de son groupe. Il raconte qu'au début, il lui rendait quelques services et discutait avec lui de la religion. Ce n'est qu'après que la confiance soit établie entre eux que ce dernier lui décline son identité. Kamel avoue qu'il n'a pas pu lui refuser ses demandes, notamment celle de surveiller les mouvements des forces de l'armée. Le terroriste, pour convaincre l'enfant, parlait d'un état islamique qu'il comptait lui et ses semblables installer en Algérie. Kamel a rejoint les groupes terroristes. Il dit qu'il avait senti une sorte de conviction qui l'avait poussé à accepter de travailler pour le compte des groupes terroristes. L'influence exercée sur lui par le terroriste l'avait même poussé à essayer de convaincre ses amis à rejoindre les groupes terroristes. Il n'a pas informé ses parents et s'est mis à sécher l'école afin de ne pas décevoir ces gens là. Il considérait cela comme une nécessité, un devoir religieux ! Mohamed, élément de soutien : « Nous recrutions les jeunes selon l'environnement dans lequel ils vivent » Le repenti Mohamed, un ancien terroriste dans les rangs des groupes armées de « Katibat El Arkam » et membre d'une cellule de soutien durant les dernières années, raconte que le recrutement des jeunes dans les rangs des groupes terroristes nécessitait une longue étude du milieu social, de l'environnement de ces jeunes et des conditions sociales dans lesquelles ils vivent. La confiance est une chose essentielle, et elle devait être mutuelle. Le repenti Mohamed a été derrière le recrutement de Abdelkahar, fils du numéro deux du FIS dissous, Ali Belhadj, qui a rejoint El Qaïda, selon ses déclarations devant le juge d'instruction. Il a aussi précisé qu'il avait reçu des instructions des dirigeants de l'organisation terroriste afin de recruter Abdelkahar, pour ses penchants religieux. Ce dernier avait alors ramené avec lui cinq jeunes tous convaincus des idées du Djihad dont ils ont été abreuvés à l'instar de tous les jeunes qui ont rejoint l'organisation El Qaïda.