L'ancien chef de l'AIS, (dissoute) Madani Mezrag a jugé, hier mardi 15 avril dans un communiqué, que le candidat indépendant, Ali Benflis « ne peut pas être un bon président » et qu'il a « échoué à avoir le soutien de l'opposition ». Il a également échoué à convaincre l'opposition exclue de la scène politique, ajoute ce dernier dans son communiqué. L'ancien chef de l'AIS, qui souhaitait la victoire d'Ali Benflis, a souligné que la réalité était tout autre ; pour lui celui qui a n'arrive pas à réaliser une entente entre les partis de l'opposition, ne pourra rien faire lorsqu'il sera au pouvoir. Concernant le candidat Abdelaziz Bouteflika, Madani Mezrag a estimé que « malgré la mauvaise santé, la présence du président dans cette élection est un fait que nous devons accepter ». Madani Mezrag a tenu à expliqué que son présent communiqué n'est pas un appel au vote, ni au boycott, ni non plus au vote blanc. S'adressant à chaque algérien, il dit : « Nous ne t'invitons pas à voter, car le vote aujourd'hui est une fuite en avant qui va donner un souffle à la crise au lieu de lui mettre fin. Nous ne t'appelons pas également à boycotter, car tu as longtemps boycotté sans résultat et nous n'allons pas t'encourager non plus au scrutin blanc, car tu as fait cela en 2001, en vain. Fais le choix dont tu es convaincu en toute liberté ». L'ancien chef du bras armé du FIS dissous, lance un appel au calme, exhortant les citoyens à ne pas répondre aux appels à la violence et à la destruction quel que soient leurs origines.