Le secrétaire général du syndicat national des travailleurs de l'éducation, Abdelkrim Boudjenah a considéré la décision, prise par le ministère de l'éducation nationale obligeant les enseignants du primaire à passer l'examen du Baccalauréat, comme une grave erreur. Les enseignants du primaire sont obligé de passer l'examen du Baccalauréat bien qu'ils aient subit une formation pour l'obtention de leur licence. Le ministère, par cette décision, suit une mauvaise méthode de formation. Selon le premier responsable du syndicat national des travailleurs de l'éducation, le gouvernement a déjà dépensé des milliards pour la formation des enseignants des cycles moyens et primaire dans le but de leur octroyer une licence leur permettant la promotion à des postes supérieurs. Et d'ajouter que ce point avait été à l'ordre du jour lors de la réunion de son syndicat avec le ministre de l'éducation nationale et que sa proposition n'a pas été prise en compte. Pour le chargé de communication et de l'information de l'Union nationale des travailleurs de l'éducation, Messaoud Amraoui, cette décision est illogique et insensée. Ce dernier appelle le ministère de l'éducation et la direction de la fonction publique de reconnaître le diplôme obtenu par les enseignants du primaire et du moyen. Il n'est pas normal de demander à un docteur enseignant à l'université, qui n'a pas son baccalauréat, de refaire les examens du baccalauréat, a-t-il dit. Ce dernier appelle le ministère de l'éducation à reconnaître ce diplôme et a procéder à la régularisation de la situation de ces enseignants, demandant l'application de cette décision aux nouveaux candidats.