Persuadé à l'idée de voir ses éléments évoluer sur les genoux après avoir joué trois matchs en trois jours consécutifs (matches gagnés contre la Libye, le Maroc et la Tunisie) dans le cadre des JM 83 de Casa, Mohamed Aziz Derouaz, le coach des «Verts» n'était pas rassuré à la veille du march (4e consécutif) que son équipe devait livrer au sept français avantagé par le fait d'avoir bénéficié d'une journée de repos la veille et d'un match en moins dans les jambes. Angoissé comme jamais, il sollicite les services du médecin des «Verts» Rachid Bouras ancien handballeur international, à qui il demande d'administrer aux joueurs du Guronsan, qui est une vitamine C concentrée mais assimilée à du dopage. En spécialiste averti, Rachid Bouras refuse la demande. Fermement décidé à retaper et au plus vite l'état physique de ses poulains, Aziz Derouaz insiste et négocie de nouveau. Il veut du Duronsan pour 1 ou 2 joueurs seulement. Intransigeant, le Dr Rachid Bouras refuse de nouveau, mais il suggère au coach national que le meilleur moyen de requinquer la troupe serait la conférence de presse d'avant-match. C'était en fait le meilleur moyen de récupération. La preuve, les «Verts» ont étrillé les «Bleus» par 21 à 12. Il faut comprendre aussi que le valeureux Aziz Derouz, un réel battant, n'a jamais été un adepte des produits prohibés, «c'était pour l'intensité», a-t-il tenu à préciser.