Ce débat a été organisé par le Programme Euromed relatif à la prévention, préparation et réponse aux désastres naturels et humains (PPRD South), ainsi que la direction générale de la protection civile. Une trentaine de fonctionnaires de sexe féminin et masculin, provenant des protections civiles d'Algérie, France, Italie, Jordanie, Liban, Maroc, Autorité palestinienne, Portugal, Slovénie et Tunisie ont participé à la table ronde. Le colonel Mustapha El Habiri n'a pas manqué de rappeler le rôle de la femme algérienne durant la guerre de libération et que cette dernière « a acquis toutes les marques de respect et de déférence grâce à son courage exemplaire et sa ténacité ». Des femmes de la protection civile de plusieurs pays européens ont relaté leurs expériences dans leur propre pays ou celles qu'elles avaient vécues dans les zones touchées par les désastres. Cette rencontre, première du genre, avait pour but de permettre aux fonctionnaires présents de la protection civile d'Europe, d'Orient ou du Maghreb d'échanger leurs préoccupations et d'examiner les progrès atteints par chaque pays dans le domaine de la gestion des catastrophes naturelles et de l'intégration de la femme dans ce dernier. Mme Kristalina Georgieva, commissaire européen pour la coopération internationale, l'aide humanitaire et la réponse aux crises, a affirmé dans un message vidéo que « le rôle de la femme est primordial dans la protection civile et que la présence de la gent féminine dans la section de gestion des crises permettra d'améliorer l'éducation et la sensibilisation du public ». Quant à l'introduction de la femme algérienne dans la protection civile, Mme Milojka Saule, experte en communication dans le PPRD, a indiqué que « l'Algérie est considérée comme un pays leader comparé à ses voisins du Maghreb mais aussi aux pays orientaux ».