Le nouveau plan quinquennal du président de la République adopté lundi en Conseil des ministres ne cesse de susciter le satisfecit des acteurs de la scène politique et économique du pays. C'est au tour de l'UGTA d'accueillir avec « une grande satisfaction l'annonce de ce programme quinquennal de développement 2010-2014 », indique un communiqué signé par Abdelmadjid Sidi Saïd, secrétaire général de la centrale syndicale. «Au nom de tous les travailleurs et les travailleuses algériennes», le secrétariat national de l'UGTA saisit cette occasion «pour exprimer à Son Excellence le président de la République sa satisfaction à cette annonce pour le monde du travail et à la mise en œuvre de ce programme qui porte toujours plus haut les ambitions de notre pays sous sa haute direction, vers davantage de progrès économique et davantage de réalisations sociales ». Le SG de la centrale syndicale estime «que l'immense chantier déjà ouvert et qui se poursuit sera bénéfique aux travailleurs et aux jeunes en attente d'emploi et à toutes les couches sociales appelées à s'impliquer totalement pour assurer sa réalisation pleine et entière». L'UGTA appelle à l'occasion les travailleuses et les travailleurs à s'investir pleinement dans leurs tâches afin de relever le défi de la concrétisation de ce programme «sur lequel repose beaucoup d'espoir et faire de l'Algérie un pays émergent dans toute l'acceptation du terme». Même son de cloche du côté de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA). Son président, Abdelaziz Mehenni, estime que le chef de l'Etat vient «réconforter les espoirs des 35 millions d'Algériens». Selon lui, le premier magistrat du pays vient de décider en Conseil des ministres la mise en place de «l'un des programmes des plus ambitieux de l'histoire de l'Algérie indépendante, calculé sur les besoins et les aspirations réels de tous les secteurs d'activité». La CIPA reconnaît implicitement que satisfaction a été donnée à tous les secteurs, étant donné que l'outil de production nationale industrielle «en hibernation», trouve également son compte, par une politique de redynamisation mûrement réfléchie, qui lui permet de remplir pleinement sa mission avec des financements bonifiés. D'après M. Mehenni, «il est indéniable de reconnaître que les 286 milliards de dollars injectés dans le maintien de la dynamique de reconstruction nationale incitent à plus de mobilisation».