Quelque six cent mille élèves de 5e année passent, aujourd'hui, les épreuves de la sixième. Certains semblent stressés, d'autres paraissent plus confiants. De même pour leurs parents qui aspirent à ce que leurs enfants aient un avenir prometteur. Pour leur part, les candidats ne cessent de penser à leur réussite qui se traduit par leur passage à une classe supérieure et à changer leur établissement habituel. Abdelmadjid H. est un garçon apeuré à l'idée de passer un examen hors son établissement habituel. Celui-ci ne se fait pas à l'idée d'être loin de son école et de ses enseignants. « J'ai très peur bien que j'ai eu de bons résultats aux cours de l'année », dira-t-il. Quant à sa mère, elle s'inquiète encore plus. « Mon fils est assidu et très studieux mais sa prise de panique peut lui jouer de mauvais tours », s'est plaint cette mère de famille. D'autres parents ont opté pour un suivi psychologique de leurs enfants. « Ma femme et moi faisons tout pour que notre fille passe l'examen avec un esprit sein. On discute avec elle pour apaiser son inquiétude. Comme c'est déjà une bonne élève, on l'a conseillé de se concentrer et de réviser ses copies avant de les remettre», nous a expliqué Mokhtar K. Sa fille Rayane passe au centre d'examen « Oum Salama » à Boufarik. Elle ne cache pas qu'elle a peur mais elle se dit prête à franchir cette étape. « Pour moi, c'est une journée exceptionnelle. Je me suis bien préparée et je suis contente qu'on m'ait acheté de nouveaux habits et que j'irai à la coiffeuse », nous a-t-elle dit hier. Mohamed K. qui passe l'examen au centre d'examen « El Amir Khaled » de Kouba parait plus confiant qu'elle. Pour lui, l'examen est un jeu d'enfants. « Je n'ai rien à craindre puisque j'ai bien révisé mes cours. Juste un peu de volonté et une confiance en soi pour réussir », a-t-il constaté. Pour détresser, ce garçon a opté pour une promenade avec sa mère qui lui a consacré son congé.