L'Algérie du football est stupéfaite par les salaires octroyés aux joueurs des clubs de l'élite. Le dernier des joueurs est rémunéré à hauteur de 27 fois le SMIG (18.000 DA). Le gros salaire chez nos clubs (dits professionnels) équivaut à 250 fois le SMIG. C'est dire qu'il y a dans notre championnat des joueurs qui perçoivent 450 millions de centimes mensuellement sans compter les bonus (différentes primes). Dernier feuilleton en date de notre « bazar » estival. Il a pour nom Islam Slimani, la nouvelle « vedette » du football algérien. Profitant de l'illogisme et l'esprit « affairiste » de certains présidents de club, le buteur de l'EN et du CRB a fait monter les enchères de façon à donner le vertige. Un président de club lui propose une mensualité de 3 millions de dinars, un appartement à Dély Ibrahim et une voiture. Ce même dirigeant contredit sa politique salariale estimant, par presse interposée, que son club souffre énormément sur le plan financier. D'où ramène-t-il la liquidité nécessaire pour subvenir aux besoins salariaux (abusifs) de son club ? Une question qui mérite d'être posée. Même son de cloche chez un richissime président d'un autre club. Il investit des milliards de centimes annuellement sans pour autant s'attendre ou chercher le moindre bénéfice. Les règles les plus élémentaires de l'investissement sont bafouées. Y a-t-il une personne au monde qui investit d'importantes sommes sans tirer de dividendes ? Certainement pas ! Une nouvelle preuve de l'illogisme et de transgression des règles managériales dans la gestion de nos clubs. Professionnellement parlant, c'est totalement irrationnel !