Les responsables du football ne sont pas les seuls à avoir opté pour l'entraîneur étranger. En effet, les présidents des fédérations de volley-ball, de taekwondo et de basketball ont tous fait confiance à la compétence étrangère pour driver les équipes nationales. En volley-ball, le président de la FAVB Mustapha Lemouchi a décidé de nommer un coach étranger pour driver le six national (dames), suite au départ de Mouloud Ikhedji et l'intérim Ahmed Boukacem. Il s'agit du Polonais Georges Strumlio. Ce dernier avait comme objectif de qualifier l'équipe nationale aux jeux Olympiques 2012. Pour Lemouchi, le technicien polonais a réussi son pari. Il a estimé qu'il a fait progresser le six national sur tous les plans. « Depuis sa nomination, Strumlio a pu remotiver à une équipe démobilisée. Après le départ d'Ahmed Boukacem, il y a eu un relâchement. Il a pris les choses en main et a réinstauré la discipline. Techniquement, il y a eu aussi une progression impressionnante » a-t-il déclaré. Pour ce qui est des raisons qui ont poussé la FAVB de le désigner comme sélectionneur national, Lemouchi dira : « Nous avons eu plusieurs propositions. Strumlio avait le profil du driver recherché. Il a un bon CV en plus de sa longue expérience acquise en Europe. Il n'a pas également été exigeant sur le plan financier ». Choisissant également un technicien étranger, la fédération algérienne de taekwondo a fait appel à un technicien sud-coréen, en l'occurrence Khanyou pour prendre les destinées de la sélection nationale. Il est assisté par son compatriote Kim Chon Ho. Contacté par nos soins, Mohamed Daimallah, président de la FAT a indiqué que ce maître est en train d'effectuer un travail à long terme. « Ce qui nous intéresse est de relancer la formation. Beaucoup de jeunes ont été délaissés. Nous avons décidé de leur donner un encadrement de niveau. On doit former une élite pour les années à venir. Je pense que nous sommes bien partis. Question progrès de la discipline, il est encore tôt d'en parler ». Pour ce qui est des aspects qui ont motivé la FAT à s'assurer les services du technicien sud-coréen, Daimallah souligne : « L'expérience de Khanyou nous a attiré le plus. Il a la 9e Dan et 40 ans de carrière. J'ajoute qu'il a été à l'origine de la fondation du taekwondo au Maroc. J'ai d'ailleurs eu des difficultés à le convaincre de venir travailler en Algérie. Les Marocains ne voulaient pas le laisser partir ». Il ajoutera que « le fait qu'il soit musulman et qu'il parle l'arabe a facilité son recrutement ». Pour ce qui est du basket-ball, c'est un Américain qui a été engagé pour driver le 5 national (messieurs), en l'occurrence Sean Whalen. Il n'est pas seul, puisqu' il est assisté de son adjoint Patrick Fitz Patrick. Après avoir signé un bail d'une année, Whalen s'apprête à le renouveler avec la lourde responsabilité de rendre au basket algérien son lustre d'antan. L'Afrobasket 2013 sera une occasion en or, sachant que le cinq national a raté les deux éditions précédentes. Effectuant une première visite en Algérie avec la société one on one, le coach américain est revenu avec un projet ambitieux pour le basket-ball algérien. C'est la sélection des meilleurs basketteurs âgés entre 16 et 18 ans pour les envoyer aux USA jouer dans des équipes universitaires. En somme, une stratégie qui va redonner un second souffle à une discipline freinée.