Comme on s'y attendait, la plupart des commerçants ont baissé leurs rideaux durant la fête de l'Aïd, le premier jour surtout. En effet, d'après Hadj Tahar Boulenouar, porte-parole de l'UGCAA (Union générale des commerçants et artisans algériens), 80% des commerces ont fermé boutique durant le premier jour de l'Aïd et cela risque de continuer jusqu'à mercredi prochain. « Le pain et le lait surtout ont manqué depuis la veille de l'Aïd mais tout rentrera dans l'ordre à partir de mercredi. Déjà, des commerces ont commencé à ouvrir à partir d'hier », dit-il en affirmant que le transport, cependant, n'a pas posé un grand problème durant cette période, puisque 50% des transporteurs ont assuré leur service, poursuit-il, notamment les chauffeurs de taxi. Pour ce qui est des boulangeries, 4.000 environ sont restées ouverte sur le territoire national. « La plupart des boulangeries ont travaillé très tard le samedi pour que le pain soit disponible très tôt le dimanche, premier jour de l'Aïd. Quant au lait, il n‘a pas été distribué en grande quantité en raison de la diminution de la production durant la période des fêtes », constate-t-il. Idem pour les marchands des fruits et légumes. Et pour cause, les transporteurs notamment, étant en congé, ces produits ont manqué sur le marché. Conséquence : les prix ont connu une hausse de 150% avant et durant la période des fêtes. « La seule solution pour régler définitivement ce problème qui revient chaque année, c'est l'adoption du projet de loi régulant les activités des commerçants durant la période des fêtes », dira-t-il en substance. n Farida. B.