M. Brahim Noual, directeur de l'Institut supérieur des métiers des arts, du spectacle et de l'audio-visuel (ISMAS), basé à Bordj El-Kiffan, a accepté volontiers de répondre à quelques questions concernant sa participation actuelle à l'exposition biennale d'Edimbourg en Ecosse. Aujourd'hui vous êtes en Ecosse pour représenter l'Algérie. Quel regard portez-vous sur cette manifestation ? Sans ambages, pour moi, cette exposition constitue une aubaine pour les participants. J'étais fortement marqué par l'accueil chaleureux de l'équipe organisatrice de cette manifestation. Pour moi, cette initiative ne peut que rapprocher les idées, les dialectes, les valeurs et coutumes communes du monde arabe. Nous avons besoin de nous rapprocher et nous connaître davantage. Cette rencontre est optimale pour le théâtre. En plus de votre fonction de directeur de l'ISMAS, nous savons qu'on vous a nommé commissaire du Festival international du Théâtre d'Alger, comment avez-vous trouvé cette nouvelle expérience ? Pour moi, un artiste doit toucher à tout et doit s'adapter à toutes les situations. Pour ma part, j'ai été nommé commissaire du festival international du théâtre à Alger à l'occasion de la tenue du 2e festival Panafricain, je trouve cette expérience très intéressante étant donné que j'ai rencontré et reçu plein de monde, je me suis cultivé, j'ai appris. En bref, je suis satisfait de cette nouvelle expérience qui m'a beaucoup apporté sur les plans humain et professionnel. Autre chose… Cette exposition constitue également une plateforme pour que les voix du monde arabe qui mettent en évidence et exposent les tendances actuelles dans le théâtre arabe contemporain.