La présentation du livre « Le 20e kamikaze n'a jamais existé » de Lotfi Raissi, publié en 2012 chez LR Edition (Lotfi Raissi), constitue l'une des révélations de la 17e édition du SILA (20-29 septembre 2012). C'est la première expérience de cet auteur qui s'est inspiré d'une histoire vraie qui est la sienne. Dans cet ouvrage, il raconte comment, dans la nuit du 21 au 22 septembre 2001, sa vie a basculé dans un cauchemar. Lotfi Raissi, un simple citoyen du monde désigné comme bouc émissaire sous prétexte qu'il est pilote musulman et algérien. Il a été arrêté à tort, sous l'accusation d'être le second de Ben Laden. Le livre raconte la période post-11 septembre 2001, et l'attaque aérienne des hommes de Ben Laden contre New York et Washington. Informés ou manipulés par le FBI, les agents du MI5 britannique font irruption en pleine nuit dans un paisible quartier de Londres. La cible n'est autre que Lotfi Raissi, jeune pilote de ligne de nationalité algérienne qui vit avec son épouse, Sonia, de nationalité française. En quelques secondes, le couple est arrêté et incarcéré. C'est le début d'un véritable film d'espionnage, une descente aux enfers pour un jeune homme accusé sans preuve d'être tout à la fois, le second de Ben Laden et le grand organisateur des attentats du 11 septembre 2001 contre les tours jumelles à New York et le siège du Pentagone, à Washington. A travers ce roman, l'auteur raconte en 164 pages, l'histoire d'une manipulation des services secrets américains et anglais. « La liberté, et après ? Ma vie est détruite, désormais, surtout après la mort de mon frère et le divorce avec Sonia. Il ne me reste plus rien, je suis brisé », souligne Raissi dans le livre. Dans un combat de David contre Goliath, le pilote algérien a affronté le gouvernement britannique avec courage et détermination. Après neuf ans de péripéties judiciaires, les autorités du Royaume-Uni ont jeté l'éponge, contraintes de reconnaître enfin que Raïssi n'est pas cet affreux terroriste que Scotland Yard a arrêté en 2001. Lotfi Raïssi a toutes les raisons de dire que le vendredi 23 avril compte parmi « l'un des plus beaux jours de (sa) vie ». Le ciel londonien, si gris d'habitude, l'a gratifié d'un beau soleil, à sa sortie de la Haute Cour, où il venait de remporter une bataille capitale. « Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir », le jeune Algérien croit que demain sera un jour meilleur « Demain... en Algérie mon amour, un autre Lotfi Raissi est né, je ne serai plus jamais le même », écrit-il dans son livre. Notre héros a su surpasser son incroyable drame et devenir une personnalité internationale marquante.