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« La littérature algérienne connaît un frémissement »
Rencontre - Djamel Eddine Merdaci lors d'une vente-dédicace
Publié dans Horizons le 07 - 01 - 2013


« L'impasse du Maltais » est un ouvrage qui survole les époques et interroge la mémoire collective sur l'apport des Algériens à la civilisation humaine. Le romancier a recouru, dans la construction de la trame narrative du roman, à une investigation criminelle pour tenter de répondre à des questionnements autrement plus complexes. « Je me suis servi dans mon livre d'une investigation criminelle pour parler de l'histoire d'Algérie », a-t-il déclaré de prime abord avant de souligner : « Ce qui me parait important c'est d'abord et avant tout notre histoire ». Les Algériens, aux yeux du romancier, sont de grands et de véritables voyageurs qui se sont confrontés, à différentes époques, à d'autres peuples. C'est pour cette raison que l'écrivain a tenu à rendre un hommage à cette qualité du peuple algérien qu'est son ouverture sur autrui. Notre pays a été, il est vrai, depuis la nuit des temps, un refuge pour différents peuples, une terre qui a accueilli plusieurs civilisations. M. Merdaci a affirmé que « L'impasse du Maltais » est un roman historique qui parle de notre histoire, un roman voyageur qui parle de personnages voyageurs. Sur un autre plan, l'écrivain a estimé que le roman policier n'est pas un sous-genre, au contraire. Pour lui, il a la même valeur que les autres genres littéraires. En ce qui concerne ses projets d'écriture, l'écrivain a affirmé qu'il a des manuscrits achevés et que d'autres sont en voie de l'être, en plus de l'écriture de scénarios. Pour ce qui est de la situation de la littérature algérienne, en particulier d'expression française, l'écrivain a soutenu que celle-ci a connu depuis quelques années un certain frémissement. « Ces dernières années, je pense sincèrement que la littérature algérienne connaît une certaine avancée, mais ce n'est pas suffisant. Je pense qu'il est nécessaire, voire indispensable d'encourager l'interaction entre l'écrivain et sa société. Lorsqu'un citoyen lit un roman, il s'instruit automatiquement parce que la lecture lui ouvre des horizons. C'est une sorte de fenêtre sur le monde », a-t-il estimé. Djamel Eddine Merdaci s'est dit convaincu que c'est à l'école que se forment les gens. C'est pour cette raison qu'il a souligné que l'école, en tant que temple du savoir, « doit assumer sa responsabilité de former les citoyens, car si elle se déleste de ce rôle, le niveau intellectuel régressera fatalement ». A la question de savoir si le lectorat de langue française n'est pas en régression ces derniers temps, il a précisé qu'il y a une grande attente et que les Algériens lisent. « Le nombre de visiteurs qui se rendent quotidiennement aux différents salons du livre organisés notamment dans la capitale, montre combien les Algériens lisent beaucoup et combien ils attendent beaucoup des écrivains. Dire que l'Algérien s'intéresse de moins en moins à la lecture est une idée reçue », a-t-il argumenté.

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