Nasrallah, a clairement accusé Israël d'être responsable de l'assassinat de Rafic Hariri. Au cours d'une intervention, commémorant le 4e anniversaire de la guerre de juillet 2006, le chef du mouvement chiite libanais, Hassan Nasrallah, a clairement accusé Israël d'être responsable de l'assassinat de l'ancien Premier ministre, Rafic Hariri. «Au cours d'une conférence de presse que je vais donner le 9 août, je vais présenter les éléments qui vont dévoiler des pistes importantes au niveau de l'enquête en vue de parvenir à la vérité», a-t-il affirmé. Il s'agit de «preuve concrète et audiovisuelle» portant sur les «tentatives d'Israël, à travers ses agents, de profiter de la rivalité politique qui existait entre Rafic Hariri et le Hezbollah pour convaincre son entourage que le parti avait l'intention d'assassiner» le dirigeant libanais. Pour la première fois, la filière israélienne de la mort, experte en procédés de liquidations des responsables de la résistance libanaise et palestinienne, investit pertinemment les lieux du crime. Elle s'appuie sur les réseaux d'espionnage essaimés dans le monde entier, comme le prouve le grave précédent jordanien révélant les agents israéliens détenteurs de passeports européens. Au Liban, l'arrestation du réseau local infiltrant les télécommunications libanaises, dont le groupe Alfa de téléphonie mobile, attestent des tendances manipulatoires israéliennes et le jeu interlope du TSL (Tribunal spécial du Liban) arrosé de « preuves » et d'informations tendancieuses de sources occidentales. La thèse de Nasrallah éhontée s'offre en contrepoids à la tentative de diabolisation du Hezbollah qui reste la force capable de faire face au défi israélien et à la politique de domination israélo-américaine.