Interrogé sur le sort des 56 détenus algériens dans des établissements pénitentiaires libyens, dont la libération avait été annoncée pour le 22 août dernier, le président de la CNCPPDH, Farouk Ksentini, estime que « le blocage qui persiste dans cette affaire est du côté de la partie libyenne. La partie algérienne a tout fait pour transférer ces prisonniers au pays ». Au sujet du protocole d'accord signé entre les deux pays pour l'échange des prisonniers, il estime qu'il est toujours effectif mais, malheureusement, il n'est pas respectée jusqu'ici par les Libyens ». S'agissant du rôle que pourrait jouer la commission dans cette affaire après le changement de son statut, il souligne que « la CCPPDH ne peut pas intervenir ou saisir une quelconque autorité dans la mesure où il s'agit d'une affaire entre deux Etats ».