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L'art de raconter l'histoire par le signe
Ahmed Saleh Bara, artiste peintre
Publié dans Horizons le 10 - 09 - 2013


Ahmed Saleh Bara expose à l'hôtel Hilton. Ce natif de Souk Ahras, la quarantaine, n'était pas destiné à la peinture. Titulaire d'un diplôme de biologie, il se tourne à sa vocation première, la peinture, tant son goût pour le dessin s'est manifesté dès sa prime enfance. Ecolier, il passe d'ailleurs le plus clair de son temps, une fois les devoirs faits, à peindre sur des feuilles volantes. En 1994, alors étudiant à l'université, il réalise sa première exposition à la faculté d'Annaba. Cette première exposition lui a permis de se faire connaître dans le milieu universitaire. « Mon œuvre reflète beaucoup mon pays et tente de préserver notre patrimoine culturel et historique », soutient-il. Il faut avouer que les toiles de ce plasticien talentueux sont une authentique plongée et une randonnée à travers des lieux parfois inhospitaliers et silencieux mais jamais offensifs des personnes qui, chacune, représente un pan entier de notre riche identité culturelle, ainsi que des espaces géographiques teintés d'histoire écrite par les différents peuples qui ont habité, depuis la nuit des temps, son pays. Les couleurs vives prédominent dans son œuvre. Le rouge, le jaune et le vert brillent comme l'éclat du soleil qui éclabousse, de ses rayons incandescents, la terre nourricière. « Il m'arrive souvent de peindre des ruelles, des quartiers, des villes que j'ai visitées pour la préservation de leur histoire et de la mémoire collective », affirme-t-il modestement. Le plasticien soutient que « parfois, il est plus facile de raconter l'histoire d'un pays à travers une œuvre d'art que par un livre, parce qu'il est plus aisé de comprendre par le signe, le langage artistique, que par des mots ». C'est dire que la pratique de la peinture chez lui est une quête perpétuelle de notre histoire qu'il essaie, autant que faire se peut, de faire connaître à la nouvelle génération en mal de repères. Peindre des étapes charnières de notre histoire est, pour l'artiste, une modeste contribution à la vulgarisation de notre riche patrimoine historique et de notre participation à l'essor de la civilisation. Par ailleurs, le plasticien, qui constate le peu d'intérêt accordé aux arts plastiques, se dit néanmoins optimiste en raison de l'engouement que suscite la peinture au sein de la jeunesse. Dans ce cadre, il souligne que certains expriment leurs sentiments par le dessin, la peinture et la caricature. « C'est un bon signe pour l'art », dit-il. Autre caractéristique de l'œuvre de ce plasticien en herbe : la femme est omniprésente dans ses toiles. Et si elle occupe une place de choix dans ses œuvres, c'est parce que la femme représente pour lui à la fois la maman, la sœur, la patrie et aussi l'identité plurielle. L'artiste peintre estime, à propos de cette première exposition individuelle dans la capitale, que c'est une aubaine qui lui permet de faire connaître son œuvre et d'établir des contacts avec d'autres plasticiens. Depuis quelque temps, l'œuvre picturale du plasticien attire l'attention des esthètes. Et c'est donc naturellement qu'il a reçu des invitations pour exposer à l'étranger. Ambitieux, il compte conquérir d'autres horizons picturaux à plus forte raison qu'il a d'ores et déjà la reconnaissance de plasticiens connus et reconnus. A souligner qu'outre la peinture, l'artiste peintre a créé des espaces et mis en place des ateliers au bénéfice des jeunes talents qui veulent se lancer dans la peinture. Le plasticien plaide, par ailleurs, pour l'ouverture d'instituts et d'écoles pour l'enseignement des arts plastiques.

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