Quelques heures avant la cérémonie de clôture du 7e Festival d'Oran du film arabe (Fofa), qui s'est déroulé du 23 au 30 septembre, une conférence de presse a été animée, au Théâtre régional d'Oran par la commissaire de ce Festival, Mme Rabea Moussaoui, le directeur artistique, Mounes Khemmar, et le responsable de la communication, Sid-Ahmed Sahla. Dans son allocution, Mme Rabea Moussaoui a tenu à remercier les médias pour la qualité de leur couverture de l'événement. De son côté, Mounes Khemmar a mis l'accent sur la valeur des productions cinématographiques projetées, en disant que « nous sommes satisfaits de la programmation. Nous avons atteint nos objectifs. Pour cette édition, nous avons privilégié la qualité à la quantité ». L'intervenant relève, en outre, que « le Festival s'améliore d'année en année du point de vue technique et organisationnel. « Le Fofa est un rendez-vous très important pour l'évolution du cinéma algérien et arabe », soutient-il. « L'essentiel, a-t-il noté, c'est que ce festival soit un lieu de concertation, de dialogue et de partage entre les réalisateurs du monde arabe ». Interrogé à propos du départ précoce de quelques artistes, à l'instar de Leila Tahar, Mounes Khemmar répond que ces artistes ont été présents durant le Festival, mais que présentement, ils ont d'autres engagements à honorer. Quant à Sid-Ahmed Sahla, il a appelé à faire de la ville d'Oran « un pôle de rayonnement pour le cinéma arabe tant sur le plan de la diffusion que celui de la production » et à « déployer les efforts à même de faire de la ville d'Oran un espace d'encouragement et de soutien à la coproduction entre les pays arabes ».