Elles étaient entre 200 et 300 personnes entre familles et amis des parturientes décédées au niveau de l'EHS Sbihi-Tassadit de Tizi Ouzou à se rassembler au niveau de la place de l'ancien mairie, au centre-ville de Tizi Ouzou. Ceci en réponse à l'appel de la famille de la parturiente décédée la semaine dernière. Un rassemblement suivi d'une marche dont le point de chute a été la clinique précitée. Les manifestants ont réclamé une meilleure prise en charge des malades pour que l'établissement ne devienne pas « un mouroir pour celles qui aspirent à donner la vie ». Le directeur de la santé, M. Gaceb, accompagné du directeur de la clinique incriminée et du DG du CHU de Tizi Ouzou, est allé à la rencontre des protestataires en les assurant que toute la lumière sera faite sur le dernier décès. « Puisqu'une plainte a été déposée, nous devons laisser la justice faire son travail et suivre son cours », dira M. Gaceb à l'endroit des familles, non sans les rassurer que « des sanctions seront prises par l'administration si faute et négligence, il y a ». En fait, la clinique Sbihi continue à soulever des vagues au point où même les partis politiques s'intéressent de près à sa situation, à l'image du FFS qui avait demandé l'année dernière une commission d'enquête et qui a été mise en place. Il en est de même pour le RND, dont le député Tayeb Mokeddem a adressé une lettre ouverte au ministre de tutelle dans laquelle il lui demande d'étudier les possibilités d'affecter au sein des polycliniques de chaque chef-lieu de daïra des gynécologues obstétriciens pour diminuer la pression et la surcharge subies au quotidien par la clinique Sbihi. Comme il l'interpelle aussi pour renforcer le secteur de la santé à Tizi Ouzou en médecins spécialistes.