Que dites-vous des résultats des équipes nationales cette saison ? Je pense que nous avions été auteurs d'une bonne participation aux 7e championnats d'Afrique d'aviron. Il se sont déroulés à Tunis du 1er au 3 juillet 2010. Nous nous sommes classés 3e par équipes. Les athlètes étaient 5 filles, dix garçons en senior, une fille en junior, 7 garçons en juniors. Une autre satisfaction est venue d'un espoir qui s'est classé 20e au Mondial des -23 du canöe kayak au Belarus du 22 au 26 juillet. C'est une performance, au vu du nombre de concurrents, 600 en l'occurrence. Dans le para-canöé, un handicapé (T4) a pris aussi la 20e position également dans le championnat du monde organisé du 15 au 22 août à Poznan (Pologne). En somme, une saison honorable à plus d'un titre. Est-ce que vous allez participer aux championnats du monde d'aviron prévu cette année en Nouvelle Zélande ? Ce n'est pas sûr que nous nous déplacions. Nous aurons besoin de beaucoup d'argent. En plus, le niveau est très élevé, puisqu'il y a les finales par classes A, B, C, D. Nous préférons nous focaliser sur les différentes échéances continentales et régionales, sans oublier les régates internationales. Ces dernières nous ont toujours permis de nous frotter à de grands champions. Ceci dit, nous serons présents au championnat du monde d'aviron sur mer prévu à Istanbul en Turquie. Ce sera du 22 au 26 Octobre 2010. Nous engagerons probablement quatre rameurs en couple (LM4X poids léger homme). Comment se déroule leur préparation ? Ils s'entraînent au centre, à l'est et à l'ouest (Alger, Oran, Annaba) selon un programme bien défini par l'entraîneur national qui est de nationalité française. Ils reprendront sous sa coupe après le Ramadhan. D'après vous, dans quelle discipline l'Algérie peut-elle côtoyer le niveau mondial ? En canöe kayak, c'est possible. Nous pourrons gravir des échelons. Il suffit d'avoir la disponibilité du matériel, d'être présents dans la majorité des compétitions, particulièrement régionales. Toutefois, en aviron, c'est très difficile. Il faut avoir des rameurs engagés dans toutes les épreuves. En plus, dans les deux poids, léger et lourd, nous manquons énormément de poids lourds dans nos clubs.