« Le plaisir des disputes, c'est de faire la paix », a conclu Alfred de Musset. Bien vu. Vérifié et ça continuera ainsi dans la vie entre les humains. A l'exception, peut-être, pour le clash « planétaire » qui se « dessine » et « fermente » entre le président de la Fifa, Blatter (79 ans) et le président de l'UEFA, Platini (59) ans. Un lion trop vieux contre un loup, « mûr », et pas encore rassasié. Le scénario est en lecture publique : qui fera barrage à l'autre pour le trône de la Fifa en 2015. Les hostilités, même à fleurets mouchetés et par « d'intermédiaires » ou presse et sites interposés, bousculent l'actualité footballistique. Une halte brûlante dont la mèche s'est allumée sur les « cendres » de l'attribution du mondial 2022 au Qatar. Des sorties médiatiques « fléchées » envers de supposées parties qui ont manipulé, par la corruption, le vote en faveur des Qataris. Même Blatter est « tombé » dans le scénario en contribuant par l'annonce sur « ses doutes » quant aux urnes qui ont plébiscité « Qatar 2022 ». Toutes lumières...braquées, le film se déroule et les acteurs se font nombreux dans les divers rôles à camper depuis près de dix-huit mois malgré quelques pannes « électriques » avant la ré-accélération de la polémique par le thème de la saison « chaud-froid » pour le déroulement de l'événement 2022. A quelques jours du coup d'envoi du mondial brésilien, les slaloms se multiplient entre dirigeants du football mondial sur fond d'un gros match à un seul enjeu, celui de l'élection présidentielle de la Fifa prévue en 2015. Les échauffements sont intenses. L'empereur Blatter veut un cinquième mandat qu'il finira en Russie (mondial 2018) à l'âge de 83 ans. Platini est courtisé pour présenter sa candidature mais, lui, temporise. « Je me prononcerai en temps voulu ». Les temps des pygmalions sont révolus. Des têtes vont disparaître et des candidats, l'Australie s'y intéresse déjà, pour rafler le « 2022 ». Un « pressé », on dit de lui un lièvre, Jérôme Champagne, l'ex-secrétaire général de la Fifa est déjà en course. De nationalité française et ex-diplomate, Champagne joue pour qui ou contre qui ? Les avis sont partagés même si on « le » dit en froid avec Blatter. Passons. Platini a déjà avoué qu'il a voté pour le Qatar. Blatter a brisé à vie son vice-président, le Qatari Mohamed Bin Hammam l'accusant de « loucheries » quant au dossier du Qatar 2022. Du paradoxe à la Blatter révélé en septembre dernier par l'hebdomadaire Die Zeit. Depuis ce mardi, c'est le quotidien Le Monde qui s'occupe de ce chaud morceau alors que le Dailey Telegraph veut « dribbler » Platini. Le ballon est au centre pour le duel 2015 « Blatter-Platini ». Le Suisse passe à table Historique. Car, dès l'annonce de l'attribution du mondial 2022 au Qatar, les spéculations et les tirs groupés ont fusé de partout, spécialement depuis les pays candidats pour l'événement planétaire. Pour prétexte de canicule pouvant atteindre les 50 degrés C° à la période de la compétition en juillet. Suffisant pour déclencher l'alerte prise en charge par Ll'UEFA et son président Michel Platini, s'improvisant « avocat » d'un mondial en ...hiver. Le débat s'enclenche malgré la réticence de Blatter et de beaucoup de partenaires dans l'organisation de la prestigieuse joute mondiale. Mais, au fil du temps, beaucoup de coups francs et autres soupçons ont pesé sur le sujet, spécialement la procédure d'attribution du mondial au Qatar. C'est carrément une remise en cause, contraignant Blatter à passer à table. Menu. A la carte et une ardoise – la douloureuse – à des ...milliards d'euros. Les convives, en costumes ou en tenues de mondialistes, s'activeront sur l'eldorado qatari à 45 degrés Celsius – malgré la climatisation – en 2022. Sauf chamboulement du système solaire ou « ozonesque ». Le décor est planté mais l'arbitre n'a pas sifflé le coup d'envoi face aux rafales des contestations qui n'ont pas cessé depuis la victoire du Qatar pour l'organisation du mondial de 2022. Le sourire de l'empereur-Fifa (Joseph Blatter) s'est raidi en rictus depuis jusqu'à lui « tirer » la langue pour déclarer à l'hebdomadaire allemand Die Zeit (édition de fin septembre) que « le choix du Qatar pour accueillir le mondial 2022 avait été influencé par des intérêts politiques et économiques ». Le morceau est lâché dans une sauce brûlante de... l'actualité « mondaine » du football. C'est dans le style Blatter. L'art de slalomer ou de valser à la « suissesse » ajoutant que « des chefs de gouvernement européens ont donné des directives à leurs membres qui pouvaient voter de se prononcer pour le Qatar, parce qu'ils étaient liés à ce pays par des intérêts économiques importants ». Synopsis déroutant sur fond de dénonciation tardive de Monsieur Fifa. Le compromis s'est lézardé. Platini précise qu'il n'ya eu que huit votes européens sur les quatorze obtenus par le Qatar. Il y a même soupçons de corruption dans la procédure ayant entouré « l'acquis » qatari. « Nous venons de charger une nouvelle commission d'éthique indépendante de tout examiner une nouvelle fois, dont l'attribution du mondial au Qatar » a, encore, avoué Blatter sur un air de « stupéfaction » alors qu'il jubilait en exhibant le nom du Qatar lors de l'événement. L'attribution controversée, du mondial au Qatar a buté sur nombre d'impondérables, la chaleur surtout pouvant bouleverser les calendriers des différentes compétitions, particulièrement européennes. Pourquoi Blatter a observé le silence ? Pourquoi le « fracasser » après les révélations de la presse ? Blatter qui se dit apte à 78 ans à briguer un 5e mandat tente-t-il de poser une pâte-colle aux fissures de la maison en « verre » dite Fifa ? Blatter a avalé son chapeau. Ira-t-on jusqu'à annuler le vote pour le Qatar ? Si la menace (encore en l'air) venait à perdurer dans l'actualité, ce serait, par ordre de responsabilité, à la Fifa de se justifier sur l'étude des dossiers de candidature pour le mondial 2022. Peut-on ignorer le facteur climat et accepter un concurrent qui ne remplit ce critère ? En tout cas, le Qatar se dit prêt à accueillir le mondial à toute saison décidée par le comité des consultants proposé depuis. Dossier incendiaire ! D'où le groupe Blatter, avec tous ses atermoiements et son « girouettisme », se doit de se doter de pansement-tulle gras. Le ballon sera un Brazuca facilement prononçable bazooka.
