Angoisse. Pas celle de la feuille blanche mais l'effet de coucher une chronique sur l'Algérie à quelques heures d'un match dont on appréhende plein d'« inconnues » suite aux galimatias « technico-tactiques » indéchiffrables de la prestation devant la Belgique. Endiablant. Comment écrire sans peur, comme ce système penaud de Halilhodzic, de faire dans le « contre son camp ». Mais, je trouve toujours l'échappatoire pour ne pas griffer mon trop plein « esprit de clocher » pour ne pas dire chauvinisme. Jalousie après avoir vu le Ghana ou la Côte d'Ivoire jouer. Normal que je sois exigeant... trouillard quand je vois les « Verts » reculer alors qu'ils sont classés « premiers » au niveau africain et 22e mondial mais ne le prouvent pas. Surtout que pour hier soir, on devait croiser une « Corée-électronique ». J'ai donc préféré laisser la besogne tactico-physico-technique à mes jeunes confrères. Comme pour le « brazucage » d'avant-match contre la Belgique intitulé « l'Algérie a déjà... gagné » pour relever l'acquis dans cette équipe que constitue l'âge de près d'une dizaine de joueurs. Et par chance, six à huit parmi les meilleurs et qui peuvent prétendre défendre les couleurs du pays au mondial « russe » (2018) et celui du « Qatar » ? en 2022. Cet après-midi, tremblote avant la sortie sur le terrain des Verts et des Coréens, je fonce sur quelques autres qualités « algériennes » (tout en souhaitant une meilleure réaction de Halilhodzic) que nous pourrons exhiber au cas où nous rentrions à la maison dès la fin du match d'hier soir ou le dernier contre la Russie. Je siffle la fin de ma chronique avant le coup d'envoi Algérie-Corée. Mais, quels sont donc, me diriez-vous, ces points saillants algériens qu'on pourrait « voler » comme souvenirs du mondial brésilien ? D'abord la fin du contrat de Halilhodzic à qui nous souhaitons un bon départ et une place au paradis dans un autre pays du football qui rime avec beaucoup de dollars. Une destination où responsables du football et supporters croient aux mirages tactiques d'un coach qui ne sait pas « puzzler » son onze rentrant après trois ans de vie avec ses « poulains ». Un regretté confrère aurait qualifié cela de« tocar-isme ». Le comble pour un sherpa qui s'égare. Bye Halilhodzic. L'autre gain de cette Algérie du « Brésil » (en plus du jeune âge des joueurs et le « retour » — chez lui— de Vahid), consiste en un accessit pour le mal-aimé Mehdi Mostefa qui supporte toutes les erreurs des... autres. Mehdi est bon dans son poste « naturel » de milieu de terrain. Pourquoi l'envoyer à la corvée d'arrière droit ? Pourquoi vouloir le briser ? Sur Facebook, une caricature « montage » montre, hier, le président de la FAF en train de fouetter Mehdi sous le rire narquois de toute l'équipe. Mais dans cette coupe du monde et tous ses « à-côtés », des « zieuteurs » ont classé ses « bogosses » dans un top « 10 » où figure Mehdi Mostefa aux côtés de Ronaldo, Ramos, Piqué... Bocanegra et autre Fabregas. Les « Verts » laisseront aussi un nom inscrit sur les tablettes du Mondial, celui du milieu Nabil Bentaleb comme l'un des plus jeunes mondialistes (top 10) aux côtés du Camerounais Olinga (18 ans), du Croate Kovacic..., de l'Anglais Sterling,... Donc, tout n'est pas perdu à cent pour cent. C'est presque l'heure de croiser la Corée, je finis ma chronique. Faites comme le Ghana, le Nigeria... et l'Iran. Jouez ! C'est tout.