La 11e édition du prix international du Saint Coran a été lancée dans la soirée de jeudi à Dar el-Imam (Alger) avec la participation de 51 pays. Etaient présents au coup d'envoi de cette manifestation qui se tient sous le haut patronage du président de la République, le ministre des Affaires religieuses et des Wakf, Mohamed Aïssa, le représentant personnel du président de la République, Abdelaziz Belkhadem, des représentants du corps diplomatique accrédité à Alger, des imams et des érudits. Intervenant à l'ouverture de cette édition, le ministre des Affaires religieuses et des Wakf a souligné que cette manifestation est devenue une tradition où la compétition est ouverte aux meilleurs récitants du Saint Coran des quatre coins du monde. Rappelant les étapes de ce concours qui était au début maghrébin puis arabe avant de devenir international, Aïssa a mis en exergue l'attachement du peuple algérien à la récitation et à l'interprétation du Coran à travers les différents écoles coraniques fondées par d'éminents ouléma et érudits. Il a rappelé dans ce sens les autres manifestations de récitation du Coran comme la semaine du Saint Coran, organisée à l'occasion du mawlid ennabaoui. De son côté, le membre du jury Aymen Rochdi Souid a mis en exergue l'importance de ce genre de concours dans la consécration des préceptes de l'Islam chez les enfants soulignant l'intérêt qu'accorde l'Algérie à la récitation et l'interprétation du Coran. La soirée a été marquée par la présentation d'un film documentaire sur le parcours de cette manifestation depuis sa création, des chants religieux exécutés par la troupe Al-anouar de Bechar et la récitation de versets coraniques par Riad Al-Djazaïri, Mohamed Mikatli et Zakaria Hmama. Par ailleurs, des enfants candidats de moins de 15 ans participeront en parallèle au concours national d'encouragement des petits récitants du Coran. La remise des prix de ce concours aura lieu après une semaine de compétition à l'occasion de laylat al-qadr.