La rencontre qui a réuni lundi le ministre de la Santé Djamel Ould Abbès avec les représentants du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) s'est concrétisée par l'engagement de la tutelle à satisfaire les revendications du syndicat. Ainsi, le ministre en personne a signé une lettre dans laquelle une date butoir a été fixée avant la fin de l'année pour concrétiser les doléances du SNPSP. Les revendications exposées au ministre ont trait à la révision du statut du praticien, au droit à un quota régulier de logements de fonction et au droit au repos hebdomadaire «qui est toujours ignoré dans les wilayas du Centre et celles de l'Ouest du pays», précise Lyès Merabet, président du SNPSP. «Cette réunion a eu lieu à notre demande pressante depuis le mois d'août pour reprendre le chemin du dialogue. Le ministre a axé son intervention sur les démarches effectuées auprès du Premier ministre concernant nos revendications. Une projection des propositions détaillées nous a même été présentée», indique Lyès Merabet. D'autres préoccupations ont été soulevées par les représentants du syndicat au cours de cette rencontre. Il s'agit notamment des retenues sur salaires pour les journées de grèves et la levée des obstacles à la pratique syndicale. «Toutes ces entraves se sont poursuivies malgré les assurances de la tutelle», précise le Dr Merabet. Il a annoncé, en outre, l'organisation d'une rencontre avec les autres syndicats du secteur de la santé le 4 novembre prochain pour «apprécier la situation» après une rencontre similaire avec les adhérents. Mais déjà le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) se montre satisfait après une rencontre similaire avec le ministre de la Santé le 16 octobre. Au cours de cette rencontre, le ministre s'est engagé à prendre en charge les revendications de la corporation des médecins spécialistes de la santé selon une feuille de route. Celle-ci a été arrêtée conjointement avec la tutelle. Les deux parties se sont également engagées à poursuivre le dialogue «basé sur la transparence, la confiance et la concertation». Ce dialogue sera axé sur la progression de la carrière par l'organisation du 1er concours de gradation au plus tôt. Certains points du statut particulier doivent être amendés avec l'octroi d'un régime indemnitaire qui prend en considération les spécificités du praticien spécialiste de santé publique.