L'oasis rouge, comme on l'appelle affectueusement, fascine toujours. Rares sont les personnes qui l'ont visitée. Enchanteresse, ensorcelante, les mots pour décrire Timimoun ne suffisent pas pour exprimer le bien-être que l'on ressent face à cette oasis millénaire dont la seule apparition à l'horizon est une grâce divine. Le sable fin, les palmiers centenaires élancés, le désert majestueux, les chameaux longeant les sentiers, c'est le dépaysement total pour celle ou celui qui veut une rupture de quelques jours avec les vicissitudes de la vie citadine. Timimoun invite au repos, au prélassement et à la détente. Certains y trouvent un moment d'inspiration face au silence des dunes. Le temps s'écoule merveilleusement bien. Point de klaxons de voitures qui réveillent et font sursauter. Point de bousculade dans les marchés et les autres endroits censés accueillir plusieurs personnes. La bonhomie est partout. Le sourire ne quitte jamais les lèvres des habitants. L'architecture propre au Sud est accueillante, chaleureuse et se confond avec la couleur du sable. Un repos pour les yeux et l'esprit pour celui qui cherche l'évasion. Durant toute la journée, on s'extasie devant les dunes de sable scintillant comme de l'or sous le soleil. Les Timimounis courageux et stoïques bravent chaque jour que Dieu fait les difficultés des conditions climatiques. Mais Timimoun reste l'oasis rouge, la perle du Sahara qui a inspiré tant de poètes. On est émerveillé par le coucher du soleil. Située aux confins du Gourara, la sebkha de Timimoun comporte plusieurs petits villages enfouis dans des oasis. Aux alentours, les ksour sont souvent ornés d'impressionnantes ruines. Rien que pour la découverte des charmes de la ville, de ses particularités architecturales, la légendaire hospitalité de ses habitants, Timimoun vaut le détour.