Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH) a affirmé, hier, à Alger, que l'adoption du projet de loi relatif à la protection de l'enfant et l'examen du renforcement de la lutte contre les violences faites aux femmes constituent une « preuve irréfutable » de l'engagement du président Abdelaziz Bouteflika à promouvoir les droits de l'Homme en Algérie. L'adoption par le Conseil des ministres, réuni mardi dernier, du projet de loi relatif à la protection de l'enfant et l'examen du projet de loi portant amendement du code pénal à l'effet de renforcer la lutte contre la violence à l'égard des femmes constituent une « preuve irréfutable de l'engagement du président Abdelaziz Bouteflika à consolider la promotion des droits de l'Homme en Algérie en faveur de toutes les catégories de la société », a déclaré, à l'APS, Me Farouk Ksentini. Il a précisé que la protection de la « femme et de l'enfant contre toute forme de violence et la garantie de leurs droits constituent une protection de l'ensemble de la société algérienne », saluant ces deux projets qui, a-t-il dit, « figuraient parmi les revendications fondamentales des partis politiques, parlementaires, institutions de la société civile et juristes ». Il a prévu également « un recul des crimes et actes de violence à l'encontre des femmes et enfants car ces deux textes viennent renforcer leur protection contre toute forme de violence », d'autant plus que la loi relative à la protection de l'enfant « précise le concept de l'enfant en danger, ce qui permettra de traiter les crimes en rapport avec la catégorie des mineurs ».