• En 2011, il n'y aura plus de bidonvilles à Mostaganem», 35 000 logements dont 14 000 sociaux sont prévus dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014. Comme à Alger, la wilaya de Mostaganem projette d'éradiquer les habitations précaires et les bidonvilles qui «entachent» son territoire. Les sites d'habitat anarchiques ne sont pas aussi nombreux qu'à Alger, mais ils ne passent pas inaperçus. Selon le président de l'APW de Mosta, Soltani Belghali, les bidonvilles sont habités par des familles qui ne sont pas originaires de la ville. «Durant la décennie noire, 500 familles ayant fui les endroits chauds tel Relizane, ont élu domicile ici. Des bidonvilles furent construits», affirme-t-il. L'opération d'éradication des ces habitats ainsi que la réhabilitation des vieux bâtis a commencé en 2004. Il existe en tout et pour tout à Mosta trois sites de bidonvilles. Le site Kherouba où une quarantaine de familles occupent des habitats précaires, le site de Debdaba qui regroupe 500 baraques et celui d'Amazagron qui en abrite une centaine. «Pour le site de Kherouba, nous avons pris en charge toutes les familles. Nous attendons juste le lancement de l'opération de relogement. Concernant le site d'Amazagron, les nouveaux logements sont en cours de réception. Quant au site Debdaba, le programme de relogement est actuellement en phase d'étude», dit-il. «Dans chaque commune, il y a des cas isolés mais sont tous pris en charge. En 2011, il n'y aura plus de bidonvilles à Mostaganem», assure-t-il. 35 000 logements dont 14 000 sociaux sont prévus dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014. Au premier semestre de cette année, Mosta a bénéficié de 1530 logements. En perspective, Mosta, par le biais de l'Agence immobilière de la wilaya, compte réaliser 80 logements promotionnels dans la commune d'Istidia et 198 autres au centre ville de Mostaganem. Elle a également à son actif le projet de construction de 150 villas et 65 logements semi-participatifs.
