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20.000 Algériens en attente d'une greffe rénale
journée d'information sur le don d'organes
Publié dans Horizons le 20 - 09 - 2014


Au cours d'une journée d'information organisée par l'Association des notables de la ville de Blida et la Fédération des insuffisants rénaux, les participants ont appelé à la mise en place d'une politique tendant à encourager le don d'organes, notamment au profit des insuffisants rénaux dont le nombre dépasse les 20.000. Le Dr Ali Benziane, du CHU de Beni Messous, a d'abord rappelé que l'hypertension artérielle et le diabète sont les principales causes de l'insuffisance rénale. « Le meilleur traitement, c'est la transplantation rénale qui augmente l'espérance de vie de 20 à 40 ans, selon l'âge », explique-t-il. Selon lui, le nombre de personnes atteintes d'insuffisance rénale en Algérie est de 22.000 dont plus de 20.000 sont en attente d'une greffe rénale. Il explique également que le coût d'une transplantation rénale est beaucoup moins élevé que les séances d'hémodialyse dont une seule revient à 6.400 DA. Le Dr Benziane a signalé qu'entre 3.000 et 4.000 nouveaux cas sont enregistrés chaque année alors que seulement 100 à 150 transplantations rénales sont effectuées annuellement. « La meilleure solution est d'aller en urgence vers la transplantation à partir des organes de cadavres », préconise le Dr Ali Benziane. Le problème en Algérie est que l'opération de prélèvement d'organes d'un donateur en état de mort encéphalique exige plus de quatre heures de temps. Une durée qui ne permet pas une bonne conservation du greffon. Pour sa part, le Pr Si Ahmed El-Mahdi du CHU Frantz-Fanon de Blida, qui a abordé le sujet de la transplantation rénale à partir du donneur en état de mort encéphalique, a indiqué que l'Institut national du rein et des greffes d'organes de Blida n'a réalisé cette année que deux transplantations. « Il y a des familles algériennes qui n'ont jamais entendu parler du don d'organes. Donc, c'est tout un travail de sensibilisation qu'il faut faire », recommande le professeur qui insiste sur l'inexistence de différence entre une mort clinique, encéphalique ou une mort subite. « La dialyse, c'est l'échec de la néphrologie », dira le Dr Ouitis, spécialiste en néphrologie pour qui plus de 60% des insuffisants rénaux peuvent être guéris par un travail de prévention. « Une tisane, un comprimé de paracétamol peuvent subitement provoquer le blocage des reins », prévient le néphrologue qui évoque l'exemple d'un joueur de football d'un grand club algérois désormais dépendant d'hémodialyse après avoir pris de la tisane pendant une semaine. Du point de vue de la législation, le Dr K. Messahli, médecin légiste, explique que la loi algérienne autorise le prélèvement d'organes à partir d'un vivant ou d'un cadavre. Elle explique également que le plus grand problème de la transplantation à partir d'un donneur vivant est cet aspect d'imprévisibilité, « c'est-à-dire les conséquences ou le danger d'un tel prélèvement sur le donneur ou sur le receveur. » Enfin, les participants ont sollicité les imams pour la sensibilisation des fidèles au don d'organes.

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