« Nous sommes très à l'aise », a déclaré M. Abdelmalek Boudiaf, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. En marge de la cérémonie de lancement de la campagne de sensibilisation relative à la lutte contre le cancer du sein intitulée « Octobre Rose », mardi soir, au niveau de la Grande Poste, M. Abdelmalek Boudiaf a déclaré que son département est en phase de généraliser les registres d'identification du cancer à l'échelle nationale. Selon le même responsable, « les livrets ou registres en question répondent aux normes internationales et devront être distribués dans chaque wilaya dans le souci de recenser et de détecter le nombre exact de personnes atteintes de cancer notamment pour dépister ». « Une opération de recensement des cas de cancer est en cours dans tous les centres de soins du pays et ce, pour l'élaboration d'un registre national du cancer », dira t-il. Dans ce sens, le ministre a souligné « que les recommandations émises par la commission pluridisciplinaire chargée de la mise en place du plan en question, seront remises à la tutelle ce mois-ci ». De nouveaux centres bientôt réceptionnés Pour ce qui est des réalisations et des nouveautés engagées dans la lutte contre le cancer, M. Boudiaf s'est félicité des rénovations engagées par son département pour réhabiliter les anciens centres spécialisés en plus de la réception, prochaine, de nouveaux centres de soins (CAC) à Annaba, Tizi Ouzou, Tlemcen, Sidi Bel Abbès, Blida, M'sila, Constantine, Oran et Mustapha Pacha à Alger. Ces centres seront dotés de trois accélérateurs chacun et pourront accueillir 280 malades. « Ces centres seront opérationnels d'ici la fin de l'année », a-t-il annoncé. Pour ce qui est du problème de la radiothérapie, le ministre a rassuré qu'il sera définitivement réglé d'ici janvier à février 2015.« La chimiothérapie ne connait pas de pénurie », s'est félicité M. Boudiaf. « Concernant les rendez-vous éloignés, c'est un problème qui a été posé et qui sera réglé car les retards accusés étaient dus à l'équipement vétustes et le nombre de centres spécialisés qui n'étaient pas suffisants pour couvrir et accueillir tous les patients atteints », a-t-il ajouté. « Nous sommes très à l'aise », dira le ministre. Sur la question relative aux maladies infectieuses et épidémies qui menacent le pays, M. Boudiaf a souligné que le gouvernement consent des efforts colossaux pour parer aux dangers des contaminations. Selon le même responsable, tous les aéroports et les postes frontaliers disposent d'un matériel et d'un personnel qualifié pour détecter toutes les personnes qui transitent par l'Algérie. S'agissant des réfugiés subsahariens qui risquent de véhiculer des virus, M. Boudiaf a rassuré une nouvelle fois : « Ces gens-là n'ont pas de virus et ils sont pris en charge ». « L'Algérie a l'universalité sur le plan de l'accès et la gratuité des soins qui figurent également dans l'avant-projet de loi de la santé publique », a-t-il précisé. « Ces ressortissants en question sont soumis à des soins, des tests, des dépistages et même des consultations qui s'effectuent actuellement pour le bien-être de tous », dira-t-il sur un ton confiant.