La 14e journée de Ligue 1 Mobilis a été marquée par un arbitrage contesté. Plusieurs clubs sont montés au créneau pour dénoncer les erreurs des chevaliers du sifflet. A commencer par l'USM El Harrach. Tenu en échec par la JS Kabylie, le club impute la responsabilité de son semi-échec (0-0) à l'arbitre Mial. Celui-ci aura refusé un but valable de Taïba après une acrobatie à la dernière minute de la partie. Invalidant le but pour une (prétendue) faute sur un défenseur de la JSK, l'arbitre en question a été longtemps contesté par les joueurs et les dirigeants de l'USMH. Au stade 20-Août d'Alger où les Sang et Or d'Hussein Dey ont remporté une victoire au forceps sur l'ASO Chlef à l'issue d'un but de Metref dans les arrêts de jeu, l'arbitrage a eu sa part de critiques. Le défenseur de l'ASO, Samir Zaoui, n'est pas allé avec le dos de la cuillère pour pointer du doigt l'arbitre Bachir qui aura, selon ses dires, donné un coup de pouce au NAHD. Il lui est reproché, en effet, sa passivité dans l'application de la loi. Alors que les Chélifiens avaient réclamé un changement pour remplacer un joueur blessé, l'arbitre ne s'est pas rendu compte ce qui a permis aux locaux d'en profiter en marquant l'unique réalisation de la partie. Une défaite restée en travers de la gorge des Lions d'Echeliff. Même scénario à Oran. Dans un match disputé à huis clos au stade Ahmed-Zabana, le Mouloudia a été tenu en échec par son homonyme algérois suite à un but de Gourmi sur penalty à la dernière minute (1-1). Les dirigeants oranais ont sévèrement contesté l'arbitre Achouri qui aura, selon eux, accordé un penalty pea évident au Doyen. La mauvaise production des hommes en noir ne s'arrêtera pas là. Et pour cause, le trio désigné pour le match CSC-ESS, à savoir Benouza-Ghobari-Hallam, s'est distingué par une piètre prestation. Il invalide un but pour le club local à la 89e minute pour une histoire de hors-jeu. Alors que l'action vue et revue montre bien que Boulemdaïs n'était pas en position de hors-jeu. Une décision (arbitraire) qui fera les affaires de l'Entente sortie victorieuse de cette rencontre sur le score de 2 buts à 1. Dépité, l'entraîneur des Sanafirs, Belhout, dira : « Je laisse les arbitres à leur conscience ». Une conscience que la commission fédérale des arbitres (CFA), dirigée par Hamoum, doit trouver les solutions pour la raviver. Pour mettre un terme à une mascarade s'inscrivant visiblement dans la durée. Plusieurs rapports contestant l'arbitrage sont tombés cette semaine sur le bureau de Hamoum. Y aura-t-il des sanctions ?