En prévision de la deuxième édition du salon national de la formation continue qui se tiendra les 17 et 18 mars prochain sous la thématique « les enjeux et les défis de la formation continue pour l'entreprise », les organisateurs ont animé, hier, à Alger,, une conférence de presse « afin de vulgariser l'information » et drainer ainsi le maximum de participants et de visiteurs, selon le commissaire du salon Dr Ali Belkhiri. Cette manifestation se veut être un carrefour de rencontres entre les fournisseurs de formation et les entreprises en quête de partenaires pour la prise en charge de leur plan de formation interne. Et pour cause, la formation initiale n'est pas suffisante. « La formation continue est une nécessité pour le développement socioéconomique du pays et les entreprises publiques et privées ont intérêt à investir dans la ressource humaine pour être compétitives », explique Belkhiri. Selon lui, la formation est un secteur délaissé notamment par les entreprises publiques. « La formation doit être considérée comme un investissement à la base des performances de l'entreprise », a-t-il argumenté. La plupart des entreprises n'investissent pas dans la formation pour de multiples raisons telles que les coûts, la peur de perdre leurs cadres qui cherchent de nouveaux horizons une fois formés, la méconnaissance dans l'élaboration d'un plan de formation... La représentante du Fonds national de développement de l'apprentissage et de la formation continue (Fnac), Nadia Kadi, a précisé que ce Fonds a été créé en vertu de la loi de finances pour 1998 qui oblige toutes les entreprises à consacrer un pourcentage de leur masse salariale pour la formation de la ressource humaine, faute de quoi, elles seront contraintes de payer une taxe qui sera versée, en fin de parcours, au compte d'affectation spécial. « Beaucoup d'entreprises ne savent pas élaborer leur plan de formation, pour cela le Fnac a mis en place un réseau de conseillers en formation constitué de 13 membres pour le moment », a-t-elle précisé.