L'ambitieux projet de transfert des eaux depuis Chott El Gharbi au profit de nombreuses communes des wilayas de Naâma, Tlemcen et Sidi Bel-Abbès enregistre un taux d'avancement appréciable. La base de vie est implantée à Mekmen Ben Ammar. Ce projet, doté d'une autorisation de programme de 42 millions de dinars, s'inscrit dans le cadre de l'accroissement et de la sécurisation des ressources en eau. Les responsables de l'Algérienne des eaux ont souligné que le projet, qui génèrera plus de 3.000 emplois, sera réceptionné cette année. Les travaux de canalisation sont en cours, que ce soit dans la wilaya de Naâma, de Tlemcen ou de Sidi Bel-Abbès. Quelque 110 000 m3/j seront destinés aux communes ciblées pour renforcer l'alimentation en eau potable. Les eaux de Chott El Gharbi seront également mises à la disposition des agriculteurs avec 26 millions de mètres cubes par an. Parmi les communes ciblées par cet important projet, a-t-on souligné, figurent El Kesdir, Mekmen Ben Amar et Abdelmoula El Aricha, Bouihi, Sidi Djilali, El Aouedj, El Gor et Sebdou, Tellagh, Ras El Ma, des communes situées dans les wilayas de Tlemcen, Sidi Bel-Abbès et Naâma. 140.000 habitants, dont 17 200 à Naâma, bénéficieront de l'AEP. Le réseau de canalisation, qui s'étend sur 652 km, sera composé de 60 forages, 28 réservoirs d'eau pour le stockage d'environ 60 millions de mètres cubes d'eau, des stations de pompage et un centre de télégestion.