Les nouvelles mesures d'exploitation des terres agricoles sont «une reconnaissance du fellah comme opérateur économique créateur de richesse», a affirmé, hier à Tighennif (Mascara), M. Abdelaziz Belkhadem, ministre d'Etat, représentant personnel du président de la République. Les contenus de la loi sur l'exploitation du foncier agricole consacrent une place au fellah comme «partenaire important dans le développement économique du pays», a indiqué M. Belkhadem dans une allocution prononcée lors d'une rencontre organisée à l'occasion de la célébration du 36e anniversaire de la création de l'Union nationale des paysans algériens (UNPA), en présence du secrétaire général de cette organisation, M. Mohamed Alioui, du ministre de l'Agriculture et du Développement rural, M. Rachid Benaissa et du secrétaire général de l'Organisation nationale des enfants de chouhada (ONEC), M. Tayeb El Houari. Les nouvelles mesures prises dans le cadre de la politique du renouveau agricole tendent à libérer, a souligné le ministre d'Etat, les initiatives individuelles des agriculteurs pour assurer la sécurité alimentaire escomptée, à la faveur de la relance (des activités) du monde rural et l'amélioration du niveau de vie de ses habitants. M. Belkhadem a ajouté, dans ce contexte, que le gouvernement est déterminé à trouver des solutions appropriées en vue d'améliorer la couverture sociale des fellahs et entend assurer la transparence dans le financement des projets d'investissement pour les agriculteurs, en sommant notamment les banques à jouer leur rôle comme il se doit. Le représentant du président de la République a rappelé que l'Etat poursuivra sa politique de soutien agricole, notamment dans les zones montagneuses, steppiques et sahariennes, en ajoutant que l'UNPA reste le principal interlocuteur et l'intermédiaire entre l'agriculteur et l'administration dans le cadre de la concrétisation du programme du président de la République destiné au développement agricole et rural. Il a abordé ensuite la portée sociale du nouveau quinquennat destiné au secteur de l'agriculture, «auquel sont consacrés près de 1.000 milliards de dinars et duquel on attend la création de 1,2 million d'emplois à la lumière de la réalisation de programmes de développement agricole et rural». M. Belkhadem a indiqué que la politique du renouveau agricole et rural permettra de s'intéresser davantage au milieu rural et à son raccordement aux différents mécanismes de relance économique, à l'instar de l'encouragement de l'industrie agroalimentaire, la fourniture de services et de réseaux de transports et l'organisation de réseaux de distribution des produits agricoles.