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L'art et la manière de soudoyer
Procès de l'affaire Khalifa Bank
Publié dans Horizons le 15 - 05 - 2015

Jeudi dernier, le procès de l'affaire Khalifa Bank s'est ouvert avec Foudad Adda, ancien directeur de l'Ecole de police d'Aïn Benian, condamné à 8 années de prison ferme lors du procès de 2007 pour délit de corruption et perception d'avantages indus. Les déboires de cet officier supérieur ont commencé suite au transfert de plus de 600.000 euros à partir de l'agence Khalifa Bank en France vers celle de Hussein Dey, à Alger. Ce virement a coïncidé avec l'éclatement du scandale Khalifa Bank et la nomination d'un administrateur pour gérer les affaires courantes de la banque. Et c'est à ce moment-là que Foudad Adda se présente à l'agence pour retirer son argent. Hocine Soualmi, directeur de l'agence de Hussein Dey, lui dira qu'il n'y a plus de liquidités et lui propose d'acheter l'hypothèque d'une entreprise espagnole en difficultés financières en raison de l'impossibilité de rembourser le crédit contracté auprès de Khalifa Bank. L'ancien policier donne son aval et concrétise, quelques jours plus tard, l'accord avec les Espagnols. Juste après, il rédige une lettre à l'administrateur de la banque lui demandant une mainlevée sur son argent au profit de l'entreprise espagnole. Ce dernier refuse toute transaction. Pis, l'enquête révèle que l'argent n'a pas été transféré de France. L'ex-officier supérieur a été victime d'une supercherie ? Le président du tribunal lui a rappelé le recrutement de ses trois enfants par Khalifa Airways, les 10 logements et les deux villas qu'il possédait, les 7 comptes bancaires et le fonds de commerce qu'il détenait. Question du magistrat : « Vous les avez acquis en usant et abusant de votre fonction et de votre influence ? » Le juge n'attend pas de réponse et enchaîne en lui rappelant la lettre envoyée au ministre de l'Intérieur français lui demandant une carte de résidence de 10 ans. « Cette lettre n'est jamais sortie de mon bureau », se défend l'accusé qui sera encore désavoué par le procureur qui l'enfonce en lui rappelant qu'il était derrière le placement du fonds des œuvres sociales de la police à Khalifa Bank.
Ali Aoun : « Il y a une justice divine » L'ex-PDG du groupe pharmaceutique public Saidal, Ali Aoun, a affirmé avoir reçu un blâme de la part du conseil d'administration du groupe pour avoir refusé de déposer l'argent de l'entreprise à la banque Khalifa. A la question de savoir pourquoi il avait ouvert un compte à Khalifa Bank, l'ex-PDG, accusé lors du procès de 2007 de corruption, trafic d'influence et perception d'avantages illicites, a expliqué que Saidal avait à l'époque, un problème de recouvrement car la majorité des distributeurs privés conventionnés avec le groupe avaient un compte à la Banque Khalifa. « Ouvrir un compte chez Khalifa Bank était pour nous le meilleur moyen de récupérer rapidement notre argent », explique-t-il. Le président du tribunal revient sur la fameuse voiture Citroën C5. « La voiture est sotie de la maison Citroën au nom de Khalifa Bank. Le même jour, deux responsables dont un de Saidal ont demandé au concessionnaire de mettre la voiture en mon nom. J'ai appris que la voiture était à mon nom lorsque le chef de parc auto de Saidal est venu me demander de lui ramener un extrait de naissance et un certificat de résidence pour retirer la carte grise. Pour moi, c'est une voiture que KRG Pharma a offert par mesure d'accompagnement d'un projet commun pour la production d'un traitement contre le VIH, ce que m'a confirmé le directeur d'exploitation de Saidal », a-t-il expliqué. Il a aussi affirmé avoir voulu se débarrasser de la C5 en demandant à son fils de la vendre au plus vite. Mais quelque temps après, il sera convoqué par le liquidateur qui lui a demandé de restituer la voiture ou de payer son prix. « J'ai payé quelques millions de plus », souligne Ali Aoun. Et d'ajouter : « Il y a une justice divine. Le responsable qui m'a remplacé a fini en prison trois mois après sa nomination à la tête du groupe. »
Dépôt de 1.200 milliards de centimes par la CNR Toufik Djedidi, directeur de la Caisse nationale des retraites (CNR) d'Oum El-Bouaghi, accusé de corruption, trafic d'influence et perception d'avantages illicites, explique au magistrat que les responsables de la direction générale de la CNR l'ont induit en erreur lorsqu'ils l'ont autorisé à placer, en juin 2001, plus de 120 milliards de centimes à Khalifa Bank. En septembre de la même année, Kerrar, le directeur des finances de la CNR, y dépose, à son tour, 1.200 milliards. Interrogé sur les deux voitures de marque Toyota qu'il possédait, l'accusé souligne qu'elles sont issues d'un achat groupé et qu'il s'est acquitté d'une avance de 45 millions. « Avez-vous un document qui prouve le paiement », demande le juge. « Non », répond l'accusé. « Si vous n'aviez pas déposé l'argent dans la banque Khalifa, vous ne seriez pas là aujourd'hui », lance sèchement le président du tribunal.


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