La conférence mondiale sur le climat COP21, prévue du 30 novembre au 11 décembre 2015 à Paris, a été, hier, au centre des discussions entre le ministre des Ressources en eau et de l'Environnement, Abdelouahab Nouri, et l'ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, accompagné du directeur de l'Agence française de développement, Roger Goudiard. Cette rencontre « a permis de passer en revue les relations bilatérales à l'approche d'un évènement planétaire et de faire le point sur la contribution algérienne déjà présentée lors de rencontres informelles », a affiormé Nouri. Pour le ministre des Ressources, « l'Algérie poursuivra ses efforts et continuera à préparer cet évènement afin que le sommet soit une réussite ». Le sommet regroupera 196 pays et l'Algérie compte bien « faire entendre sa voix et y participer avec efficacité », a-t-il indiqué. D'autres sujets ont été abordés à l'occasion, notamment la poursuite du partenariat et la réalisation des projets en commun comme ceux lancés avec l'Agence française de développement. Bernard Emié s'est, de son côté, réjoui de la « coopération algéro-française en matière d'hydraulique, d'environnement et de changement climatique ». L'intérêt accordé au sommet de Paris sur les changements climatiques constitue, selon lui, « la priorité de la diplomatie algérienne ». Emié n'a pas manqué de remercier le gouvernement algérien pour la qualité des relations et « la prise de conscience de l'Algérie pour le réchauffement climatique ». Il affirmera, par ailleurs, que « la coopération entre les deux pays en matière d'eau, de protection de la nature, de protection du littoral, de l'environnement comme l'a annoncé le président François Hollande, reste un axe de coopération des plus puissants ». L'ambassadeur de France a également évoqué avec le ministre algérien la perspective d'une visite de la ministre de l'Environnement, Ségolène Royal, à Alger. La situation actuelle marquée par la chute des prix du pétrole ne semble pas compromettre le partenariat entre l'Algérie et la France. Le directeur de l'Agence française de développement, Roger Goudiard, est formel : « Les projets dans lesquels nous nous sommes engagés seront poursuivis. » L'Agence française de développement poursuivra « la formation des cadres, et la collaboration concernera également la protection du littoral », a-t-il indiqué.