Photo : Makine F. Bonne nouvelle pour les personnels de la Sûreté nationale. La récente augmentation de 50% de leurs salaires sera effective en février prochain avec effet rétroactif à partir de 2008, en sus d'autres avantages accordés notamment dans le cadre de conventions avec Air Algérie, l'Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs et la Compagnie algérienne d'assurances. C'est ce qu'a annoncé le général-major Abdelghani Hamel, Directeur général de la Sûreté nationale, à l'issue d'une visite d'inspection effectuée à Biskra. M. Hamel a affirmé que des efforts ininterrompus sont déployés en vue d'assurer une couverture sécuritaire globale du territoire national et faire face à toutes les formes de criminalité. La couverture sécuritaire du territoire national, a-t-il dit, est estimée à 70%. Des efforts sont consentis pour porter ce taux à 100%. M. Hamel a fait savoir que la police judicaire travaille sur «l'établissement de preuves matérielles», et fait part de «l'ambition de la police algérienne de doter chaque sûreté de wilaya d'un laboratoire». Pour lui, il n'y a pas de «recette miracle» dans la lutte contre la criminalité. Le DGSN a précisé que le développement de la relation entre la Sûreté nationale et les citoyens est une «préoccupation majeure», appelant la société civile à coopérer avec les services de police. «Des efforts importants sont déployés pour valoriser la police de proximité et les sûretés urbaines sont là pour assurer cette mission», a-t-il indiqué, insistant sur le respect des droits de l'homme lors du placement de toute personne en garde à vue. A ce propos, il a affirmé que toute personne gardée à vue a le droit de communiquer avec sa famille et d'accéder à un médecin et un avocat. Evoquant la relation de la Sûreté nationale avec les médias, il a assuré œuvrer au renforcement de la cellule de communication en ressources humaines et matérielles et à l'installation de cellules analogues au niveau de chaque wilaya. Par ailleurs, il a démenti toute déclaration de sa part critiquant la formation du personnel de la Sûreté nationale, soulignant n'avoir fait «aucun constat» à ce propos. «La formation doit évoluer avec l'environnement et la criminalité», a-t-il dit. Il a, en outre, fait part d'une révision de la fiche, de la carte et de la durée de formation pour chaque grade, rappelant que la formation de base pour le personnel de la Sûreté doit être de deux années et ce, «aussi bien pour les agents que pour les officiers».