Si certains syndicats se disent non concernés par la charte d'éthique et de déontologie proposée par le département de Mme Benghebrit, comme c'est le cas du Conseil des lycées d'Algérie (CLA), d'autres comptent lancer le débat durant cette première semaine de novembre. Et pour cause, le ministère de l'Education nationale a donné aux organisations syndicales un délai jusqu'à la mi-novembre, en vue d'enrichir la mouture de la charte préparée à son niveau. Le syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement du secondaire et technique (Snapest) a regroupé hier, à Boumerdès, les membres du bureau national élargi aux coordinateurs des wilayas. « Nous avons débattu cette question et examiné les propositions faites dans ce sens lors de notre université d'été organisée au mois d'août dernier », a souligné le coordinateur du Snapest, Meziane Meriane. L'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF) a déjà tranché lors de son congrès national tenu les 27 et 29 octobre dernier. Selon son président, Sadek Dziri, l'UNPEF « favorise certes les voies du dialogue et le calme », mais « il ne fera pas de concession s'agissant du droit à la grève. C'est un acquis ». Le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement du secondaire et technique (Cnapest) organisera son conseil national les 5 et 6 novemebre. « Le Conseil national est seul habilité à décider si nous adopterons ou non le principe de signature de cette charte », a souligné son chargé de communication, Messaoud Boudiba.