Un jour seulment après la mort du puissant chef de la milice islamiste Jaich al-Islam, Zahrane Allouche, qui a provoqué la suspension sine die de l'accord pour l'évacuation de 4.000 civils et combattants rebelles, plus de 450 combattants et civils ont commencé à être évacués, hier, de trois localités syriennes, en vertu d'un rare accord passé entre le régime de Damas et la rébellion sous l'égide de l'ONU, a annoncé une ONG. En septembre, un accord avait été conclu pour une trêve de six mois à Zabadani, dernier bastion rebelle sur la frontière syro-libanaise, et dans deux localités chiites du nord-ouest du pays, Foua et Kafraya, seuls villages de la province d'Idleb (nord-ouest) encore sous contrôle de l'armée. Négocié par les Nations unies, la première phase de l'accord concernait la mise en place d'un cessez-le-feu devant être suivi par une livraison d'aide humanitaire et enfin, des évacuations de civils et de combattants blessés. En outre, 15 personnes ont été tuées et 132 autres blessées dans un triple attentat perpétré dans la région d'Al-Zahra (Homs), ont rapporté des médias citant une source policière.