S'exprimant à l'ouverture, jeudi dernier, de la conférence régionale des cadres de l'éducation des wilayas du centre, la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, est revenue sur toutes ces questions en annonçant les dernières décisions. Première décision : le concours des enseignants. Celui-ci aura lieu fin mars, au lieu de fin février. Pourquoi ce renvoi ? « Nous voulons donner les mêmes chances de réussite à tous les postulants et tout le temps nécessaire pour qu'ils puissent s'y préparer. Notre objectif c'est d'organiser un concours transparent, de qualité, avec une large participation de candidats », justifie-t-elle. Combien de postes ouverts au concours ? Quelles sont les spécialités concernées ? Mme Benghebrit a souligné que son département attend toujours la réponse de la direction de la Fonction publique. Il en est de même pour la liste des spécialités concernées. Qu'en est-t-il des spécialités telles que le journalisme et le droit ? La ministre annonce que la décision n'est pas encore définitivement tranchée. Deuxième décision : l'organisation d'un examen de rattrapage, pour les élèves des trois cycles qui auront obtenu une moyenne entre 4 et 4,99, pour les élèves du cycle primaire notés sur 10, et entre 9 et 9,99 pour les élèves notés sur 20. Il sera organisé à la fin de mois de juin prochain. La ministre précise que cette mesure ne concernera pas les élèves des classes d'examen. Elle estime qu'il est « inadmissible » que des élèves refassent l'année avec une moyenne de 9,99. Elle souligne que le redoublement prend des proportions alarmantes, puisqu'il touche « 30% des élèves de la première année secondaire », à titre d'exemple. Autre décision. Mme Benghebrit indique que son département prendra des mesures sévères contre toute tentative de triche à l'examen du baccalauréat. La sanction qui sera infligée peut aller jusqu'à l'exclusion du candidat pour une durée de cinq ans, au lieu de trois ans. Mais avant d'en arriver là, elle a fait savoir que le ministère organisera des campagnes de sensibilisation dans les établissements scolaires, au profit des élèves et de leurs parents, sur la gravité de la triche lors des examens officiels. La ministre assure que les préparatifs des examens de fin d'année vont bon train. Dans son message adressé aux directeurs de l'éducation, elle insiste sur la nécessité de réunir tous les moyens, tant sur le plan pédagogique que logistique, pour garantir le déroulement, dans les meilleures conditions, de ces épreuves. Elle a mis l'accent sur l'importance de la coordination entre l'ensemble des parties concernées afin d'arrêter les dispositions garantissant le bon déroulement des examens. « Je ne tolèrerai aucun laxisme de votre part », a-t-elle déclaré à ses directeurs.