A l'instar des habitants des régions côtières, le jeune Zirour est amoureux de la grande bleue. Son entourage porté vers le surf l'influence grandement. C'est dans la logique des choses qu'il commence dès son enfance à apprendre l'abécédaire de cette spécialité aquatique. Au fil des ans, il devient un professionnel en la matière. Les vagues ne l'effraient pas. Mieux encore, il se joue d'elles. Il les dompte à sa guise. « Depuis ma tendre enfance, j'ai aimé le surf. Ma famille et mes amis m'ont beaucoup influencé. J'ai décidé alors de me lancer dans l'aventure », lance fièrement ce jeune Algérois avouant n'avoir jamais pensé devenir un véritable puriste de la discipline. « Slalomer au beau milieu des vagues m'offre cette sensation incroyable de dominer tout un monde », dira-t-il. Il s'est forgé une forte réputation. Outre sa domination du surf au niveau national avec ce titre décroché en 2014, Zirour s'est frayé une place dans le gotha international. Il avait pris, en effet, à une compétition internationale aux Maldives sanctionnée par une 35e place sur 60 participants. Zirour dit avoir, par ailleurs, l'ambition de promouvoir le surf dans notre pays. Le parcours s'annonce parsemé d'embûches. Ses tentatives tardent à se concrétiser sur le terrain. Décidé, il affirme poursuivre son aventure jusqu'à la mise en place des mécanismes nécessaires à même de vulgariser la pratique du surf. Les JO de Tokyo en point de mire Khaled Zirour voit plus loin. Il veut marquer l'histoire de la discipline dans une compétition d'envergure mondiale. Les jeux Olympiques 2020 de Tokyo (Japon). Surtout que le Comité olympique international (CIO) a décidé d'y inscrire le surf. « Ce serait le rêve de ma vie. La discipline progresse à une vitesse vertigineuse dans le monde. Je dois m'armer d'une infaillible détermination pour espérer décrocher une place à Tokyo », dit-il. Un grand défi. Il s'inspire visiblement de la voile algérienne ayant propulsé pour la première de l'histoire de la discipline en Algérie trois véliplanchistes aux JO de Brésil 2016.