Msseguem a soutenu que le ministère a pris des mesures rigoureuses pour éviter toute éventualité de fuite de sujets. Il a indiqué que tous les moyens, humains et matériels sont mobilisés pour le déroulement normal de l'examen. Qu'en pensent les partenaires sociaux ? Le secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), Boualem Amoura, a soutenu que le lancement de sujets de secours a toujours été une revendication de son syndicat. Il a indiqué qu'il est favorable pour l'impression des sujets principaux le jour même des épreuves au niveau des centres d'examen. Pour lui, la mesure est faisable pour peu qu'« on y mette les moyens matériels nécessaires ». Le coordinateur national du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), Meziane Meriane, a approuvé cette mesure qui existait par le passé avant d'être retirée « sans aucun motif convaincant ». Selon lui, l'impression des sujets de secours devient « impérative ». En effet, après la fuite de sujets des épreuves de la session de mai dernier, le ministère semble décider de ne pas tomber dans le piège des activistes des réseaux sociaux. Lundi dernier, la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a réuni les directeurs de l'éducation pour finaliser les préparatifs de cette session et y mettre les dernières retouches. Entre autres mesures prises, il a été décidé de dépêcher un cadre du ministère au niveau de chaque direction d'éducation pour accompagner le directeur de l'éducation durant cette session. Les épreuves partielles concernent sept matières pour les sciences expérimentales, quatre pour les filières des mathématiques, maths-techniques et gestion-économie, et une pour la filière lettres et langues étrangères. Pour les sciences expérimentales, les matières à refaire sont les mathématiques, les sciences de la nature et de vie, la physique, le français, l'anglais, l'histoire-géographie et la philosophie. Les candidats des filières mathématiques, maths-technique et gestion-économie vont refaire les épreuves des langues française et anglaise, d'histoire-géographie et de philosophie. A noter que 2.072 centres d'examen, répartis sur le territoire national, ont été mobilisés. Près de 557.000 candidats devront se présenter à l'examen. Pas de grand chamboulement en matière d'organisation pédagogique. Les examens partiels se dérouleront selon le schéma scientifique et pédagogique habituel et dans les mêmes conditions qui entourent les épreuves et les corrections. Le début des épreuves est fixé à 9h. Toutefois, les candidats devront se présenter à 8h30 au centre d'examen. Les élèves arrivés en retard aux épreuves initiales sont autorisés à refaire l'examen contrairement à ceux qui sont coupables de fraude. Concernant la correction, le ministère a rappelé le maintien du dispositif mis en place pour cette opération. Les résultats du bac seront connus au plus tard le 15 juillet.