Le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Mohamed Aïssa, a annoncé, hier, à Oran, que des négociations sont en cours avec les autorités saoudiennes pour porter, l'année prochaine, le quota algérien des hadjis à 40.000 personnes. « Nous sommes en négociation avec le ministère saoudien du Hadj pour augmenter, l'année prochaine, le quota algérien de hadjis à 40.000 personnes », a annoncé Mohamed Aïssa en marge du départ du 8e contingent de pèlerins pour les Lieux Saints de l'Islam à partir de l'aéroport international Ahmed-Ben Bella d'Oran. Mohamed Aïssa a souligné que la demande des Algériens pour le hadj est en hausse d'année en année et que le quota actuel (30.000 hadjis) ne suffit plus. « Près de un million de personnes se sont inscrites, cette année, pour le hadj. Les négociations en cours permettront d'augmenter le quota à 40.000 hadjis », a indiqué le ministre qui n'exclut pas, à l'avenir, l'organisation d'un « tirage au sort électronique », puisque la technologie actuelle le permet. D'autre part, le ministre a averti que des sanctions sévères seront prises à l'encontre de tous ceux qui se rendent coupables de négligence vis-à-vis de la prise en charge des hadjis algériens aux Lieux Saints. « Qu'ils soient cadres, gérants d'agences de voyages ou autres, ceux qui manquent à leur devoir vis-à-vis des hadjis algériens seront sévèrement sanctionnés, soit par le licenciement, soit par l'exclusion des futurs campagnes de hadj », a insisté le ministre, soulignant que « la prise en charge des pèlerins est un honneur et un devoir recommandé par les préceptes de l'Islam ». « Notre mission est d'accompagner et de faciliter toutes les démarches à nos hadjis, du début à la fin du rite, de leur départ à leur retour au pays », a-t-il indiqué, soulignant que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a de tout temps recommandé la meilleure des prises en charge pour les hadjis algériens et a, pour ce faire, mis en œuvre tous les moyens nécessaires. A une question de la presse concernant le rapport américain sur la liberté de culte en Algérie, Mohamed Aïssa a souligné que l'Algérie a pris acte avec satisfaction de la teneur de ce rapport, mais a souligné, néanmoins, que « l'Algérie n'a aucune leçon à recevoir en matière de libertés ».