Dans une quarantaine de pages, le mensuel a mis en exergue les différents chantiers politiques et économiques lancés par le président Abdelaziz Bouteflika, depuis son arrivée au pouvoir en 1999. « Le Président, écrit Arabies, s'inscrit dans un cadre plus global de bonne gouvernance, renforce le dispositif anticorruption avec la création de l'Organe national de lutte contre la corruption et élargit l'obligation de déclaration du patrimoine ». Les rédacteurs ont souligné la détermination du Président, « porteur d'une vision claire pour transformer l'Algérie » en lançant « des chantiers comme la réconciliation nationale et la déradicalisation ». A propos de la réconciliation nationale, le mensuel écrit : « Plus qu'un programme de réintégration des terroristes repentis, non coupables de crimes de sang, cette politique vise d'abord à redonner confiance aux Algériens et à instaurer la paix. C'est davantage un chantier profond de transformation de la société. » Le numéro spécial traite, par ailleurs, dans les détails la réussite de l'Algérie dans sa politique de lutte contre le terrorisme et de déradicalisation, alors que le monde « peine à contrer l'endoctrinement religieux ». Le mensuel précise, à cet effet, que « pour assécher le terreau sur lequel prolifère le terrorisme, l'Algérie n'a pas d'autre choix que celui d'améliorer toujours son système de gouvernance et de donner les moyens de lutter contre d'autres fléaux, comme les injustices, la bureaucratie et la corruption ». Dans une longue interview, Abdelkader Messahel, ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, explique les étapes et la philosophie de cette politique devenue une référence pour beaucoup de pays. Le ministre a réitéré aussi les postions de l'Algérie sur la situation en Libye et évoqué les actions menées par l'Algérie pour contrer le terrorisme et prémunir sa jeunesse par la promotion d'un Islam de tolérance. La revue met en exergue la vision du président Bouteflika qui, « avec détermination, patience et vision claire, va faire bouger les pions de l'échiquier pour transformer l'Algérie ». Il évoque, par ailleurs, les différentes batailles menées pour améliorer le niveau de vie des Algériens, à commencer par un habitat décent et le lancement de projets d'infrastructures. « Bouteflika a surtout réalisé une révolution silencieuse. Celle de la femme algérienne. Son électorat féminin n'espérait pas qu'il allait non seulement consacrer les droits des femmes dans la nouvelle Constitution, mais aussi casser plusieurs tabous », lit-on. Sur le plan extérieur, le mensuel précise que le président de la République a enfilé « son costume de diplomate qu'il maîtrise si bien », pour sillonner le monde en s'efforçant à « renouer les fils et lever les incompréhensions à l'international », précisant qu'« au-delà de sa main flexible dans la lutte antiterroriste mondiale dans laquelle l'Algérie est devenue une référence, Bouteflika a distillé conseils, avertissements et prédictions qui ont tous été confirmés par la réalité ». « Des conseils qui ont fait d'Alger la capitale de la médiation soft. » Arabies constate que l'Algérie a renoué avec l'Afrique et veut « réintégrer le giron africain à travers un partenariat axé sur les affaires ». Toutefois, relève le mensuel, c'est un « pari difficile à tenir, alors que le continent est convoité par les grandes puissances économiques ». Le Salon international du livre d'Alger (Sila) a également été abordé dans le dossier. Pour Arabies, « la 21e édition n'a pas dérogé à la règle, elle a attiré de grandes foules ». L'inauguration du Centre international des conférences d'un rang mondial et les nouvelles ambitions de l'Anep en matière d'édition, présentées par son PDG, Djamel Kaouane, clôturent le numéro.