Un vibrant hommage a été rendu, hier, a notre collègue d'El Massa, Ali Younsi, décédé dans un accident de la route le 16 mars dernier, en se rendant, à bord de sa voiture, chez lui à Fennaia Ilmaten, wilaya de Béjaia. Lors d'une cérémonie de recueillement organisée au siège du Comité national algérien de soutien au peuple sahraoui (CNASPS) par les amis du défunt et le Club Tifariti, un vibrant hommage a été rendu à la mémoire de celui qui fut le défenseur des causes justes. Ceux qui l'ont connu ont tenu à témoigner sur ses qualités humaines, son engagement au service de l'Algérie et son soutien au droit à l'autodétermination des peuples colonisés. Pour le président du CNASPS, Mehrez Lamari, le regretté était un ami, un frère et un fils comme beaucoup de jeunes journalistes qui soutiennent la cause sahraouie. «Il était pour moi un compagnon de combat», a-t-il dit. En cette douloureuse circonstance, le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a tenu à présenter ses condoléances et celles de son peuple aux parents de Younsi. «La disparition de Ali Younsi (…) constitue pour tous, singulièrement pour le peuple sahraoui, une perte incommensurable», a-t-il noté dans son discours lu en son nom par un représentant. Pour sa part, le membre fondateur du CNASPS, Abderrazak Bara, qui est aussi représentant du président de la République, a souligné que la presse a perdu l'un de ses symboles qui a consacré sa vie à la lutte en faveur des causes justes. Pour sa part, le vice-président de l'APN, Seddik Chihab, a pleuré son «petit frère» qui assistait aux séances du Parlement. «Le défunt était un concentré de bonté et de gentillesse», a-t-il témoigné en déclarant qu'il restera vivant dans nos cœurs. Présent lui aussi à la cérémonie de recueillement, le directeur du quotidien d'El Massa, Abderrahmane Tiguane, a affirmé que Ali Younsi n'est pas seulement le regretté de la famille de la presse mais aussi des peuples opprimés. Ses confrères ont pleuré celui qu'ils ont toujours appelé «Alilou», pour ses qualités humaines, son sérieux, ses capacités d'écoute et de partage, son intégrité et ses compétences. Noureddine Hadef a fait remarquer que la mort tragique de ce confrère reflète la souffrance du journaliste qui devait se rendre mercredi soir chez ses parents et pointer vendredi au journal.