Ces travaux qui devaient être réalisés préalablement, perturbent la scolarité des élèves, surtout ceux du cycle primaire. Des élèves ont même été utilisés comme manutentionnaires, a-t-on appris sur place. Chaque année, l'Etat débourse 10 milliards DA pour les opérations d'aménagement des écoles. Ces travaux sont programmés par la direction de la planification du ministère de l'Education nationale après le constat réalisé sur le terrain. Et, c'est au cours des conférences régionales regroupant des responsables du ministère et des responsables locaux que les moyens financiers sont décidés afin d'engager rapidement les travaux en vue d'assurer une rentrée scolaire sans perturbation. Selon M. Khodja, directeur de la planification au niveau du ministère de l'Education, «les APC ne peuvent pas faire face aux programmes de réfection des établissements scolaires en raison de leur endettement», affirmant que «ce budget est relativement faible pour prendre en charge les 24.000 établissements scolaires en matière de restauration», ajoutant que cette enveloppe financière «ne couvre que 4 à 5% du programme d'aménagement des écoles qui comporte des opérations d'étanchéité, de sanitaires, de peinture et d'extension des classes». C'est pendant le quinquennat 2005-2009 que les opérations de réfection des établissements scolaires, les CEM et lycées sont devenues à la charge de la wilaya alors que les APC réalisent les opérations d'extensions et de maintenance des écoles primaires. Selon M. Khodja, les opérations administratives tels le choix des entreprises de réalisation, l'ouverture des plis et d'autres opérations font que plusieurs projets d'aménagement des écoles sont entamés n retard. Pour ce responsable, «l'Etat qui débourse 10 milliards de dinars pour le renouvellement du matériel scolaire telles les tables et les chaises, n'excuse pas le retard fait par les APC. Ces actions devaient être réalisées avant et non pendant après la rentrée scolaire», a-t-il regretté.