Les partis politiques et l'UGTA doivent rencontrer leurs bases pour apaiser le front social. Tel a été le message des participants à la conférence-débat organisée hier au centre de presse d'El Moudjahid sous le thème de la stabilité politique et ses conséquences sur les anticipations des agents économiques. «On est sur un volcan dues aux erreurs commises dans les années 80 et 90. Le gouvernement ne pourra pas faire seul face à cette situation», a estimé l'expert international, Malek Serraï qui dénonce dans son sillage les phénomènes de la corruption et du régionalisme. Il en appelle au lancement d'une campagne nationale de concertation dans tous les domaines notamment l'économie avec les spécialistes qui ont des compétences. Pour le vice-président de l'APN, Ramdane Tazibt du Parti des travailleurs, le volcan est déjà en activité. «L'instabilité est le résultat des politiques qui ont été mises en œuvre », a-t-il soutenu en estimant qu'il faut moraliser la politique. A ce travers vient se greffer, selon lui, le G.M.O. «Les Américains veulent déstabiliser les régimes qui ne les arrangent pas», estime-t-il. M. Tazibt souhaite une concertation générale et la participation du peuple à la révision de la Constitution. Pour sa part, la représentante des femmes chefs d'entreprise, Nacera Haddad a interpellé les pouvoirs publics pour encourager le secteur privé qui « travaille honnêtement ». Pour sa part, le président du Conseil supérieur de la promotion de la PME appelle à réfléchir à une véritable stratégie de développement tournant autour des thèmes : concertation et dialogue.