Roberto Micheletti serait prêt à signer un accord avec le président déchu, Manuel Zelaya pour qu'il reprenne ses fonctions. Pour faire sortir le pays de la crise politique, il accepterait, dit-il, un vote au congrès comme Zelaya le demandait. Ce vote ouvrirait la voie à l'approbation de l'accord dit de San Jose, proposé en juillet par le médiateur, le président costaricien Oscar Arias, explique Arturo Corrales, de l'équipe de négociation de M. Micheletti. «Il ne nous resterait plus qu'à signer, car nous avons tout simplement accepté que le Congrès décide, comme l'a demandé le camp Zelaya», dit-il précisant que «sans un accord, il sera difficile à la communauté interaméricaine de soutenir les élections» présidentielle et législatives prévues le 29 novembre». Le président putschiste, qui a souhaité la semaine passée que la question du retour du président élu soit posée à la Cour suprême de justice qui a lancé 18 chefs d'accusation contre Zelaya, dont celui de «haute trahison» a lâché du lest. La secrétaire d'Etat américaine s'est félicitée hier de «l'accord historique».