Dans toute chose, il y a un début et une fin, aujourd'hui nous assistons à la clôture de la 4e édition du festival international de musique andalouse et des musiques anciennes, quel bilan dressez-vous de ces journées ? Il est trop tôt pour évaluer la 4e édition de ce festival. Cependant, Nous comptons nous réunir durant cette semaine pour débattre de ce festival. Je peux toutefois affirmer une chose, les soirées ont toutes été fantastiques de par la participation des musiciens et de par l'affluence permanente du public, la preuve la salle Ibn Zeydoun n'a jamais désemplit. Justement que suggerez- vous pour parer à ce problème ? Il est nécessaire et urgent de construire une vraie salle avec une acoustique adéquate qui répond à ce genre de musique. La salle Ibn Zeydoun de l'OREF est un espace conviviale mais ne répond pas aux critères demandés. Toutefois, il est à signaler que le staff technique de cette salle est hautement qualifié et a remarquablement coopéré pour la bonne réalisation de cette édition. Votre festival dure 10 jours. Pensez- vous que cette durée est conforme à l'esprit de votre festival, voulez- vous la prolonger au futur ou la réduire ? Sans ambages, c'est une durée éreintante. Nous comptons probablement organiser à l'avenir des concerts un peu partout sur le territoire national, c'est à dire décentraliser ce festival à d'autres régions du pays. Ça serait plus profitable pour les artistes et les publics. De nombreuses figures algériennes célèbres dans le genre andalou se plaignent d'être exclu de ce festival, pourquoi cette discrimination ? Ce n'est pas mon festival, en tant que commissaire général, j'ai ouvert les portes pour tout le monde. Nous accueillons à bras ouvert ceux qui veulent collaborer avec nous où veulent apporter une touche créative seulement, on ne peut pas plaire à tout le monde. Cela ne me dérange nullement mais ce qui est inadmissible est la mauvaise foi. Êtes-vous satisfait personnellement de cette 4e édition et quelles sont les perspectives de la 5e édition ? En tant que musicien, je ne suis jamais satisfait de mon travail car je suis constamment aux aguets des défaillances afin de parfaire mon travail. Nous bénéficierons prochainement d'une salle consacrée à la musique andalouse, selon un projet du ministère de la Culture.